Lors de mon arrivée au village, c'était un peu la cohue... Une jeune fille m'a demandé si j'avais vu 2 de ses compagnons car elle avait fait une réservation pour un gîte étant donné que c'était complet pour la journée. Il faut comprendre que c'est un peu la course au gîte ces temps-ci car ils sont souvent complet... Si on arrive trop tard... on doit se rendre au prochain village. Bon, revenons à nos moutons. Il y eu une autre dame qui m'a abordé pour me demander si je savais où était le gîte Los Templarios. Je lui ai dit que non mais que j'allais chercher avec elle. J'ai alors demandé à des locaux pour la direction. En chemin, la dame s'est esquivée en voulant plutôt aller voir à celui à l'entrée du village. Donc, j'ai continué seule avec un certain niveau d'inquiétude puisqu'en chemin, j'ai rencontré 2 hommes qui revenaient du gîte en question et ils affirmaient qu'il ne restait plus de place, seulement des chambres privées à 36€. Bon, je ne planifiais pas vraiment ce montant dans mon budget mais j'ai continué mon chemin. Je me disais que j'avais assez de Km dans les pattes pour la journée, surtout que l'après-midi s'annonçait étouffante de chaleur.
Arrivée à l'auberge, j'ai demandé s'il restait de la place dans le dortoir. Imaginez ma surprise lorsque la dame m'a répondu qu'il ne lui en restait qu'une seule. Je me suis donc empressée de la lui prendre!!! Je me suis trouvée bien bonne d'avoir poursuivie ma petite voix intérieure qui me poussait à poursuivre la route malgré les évênements qui me dictaient de faire demi-tour.
J'attribue donc ma chance au petit bonhomme au nez vert... s'il ne m'avait pas indiqué le racourci, peut-être aurai-je eu à ajouter 6 km de marche à ma journée qui en comptait déjà 26.6.
Non ce n'est pas le petit lutin vert...!! Mais c'est une belle prise de vue. C'est à ça que ressemblait mon chemin aujourd'hui, un beau desert vert. Je suis présentement dans la "meseta". C'est une région très plane où il y a des champs et des champs à perte de vue. C'est différent de ce que je suis habituée à voir, j'imagine que les prairies canadiennes peuvent avoir l'air de ça... sans les pélerins!!!
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