Peu de temps après avoir débuter ma journée dans les monts d'Orb, j'ai eu la frousse de ma vie... J'avançais bien tranquillement dans le sentier pour apercevoir pas si loin de moi un sanglier sauvage se sauver en coupant le sentier. Ouff... j'ai vraiment fait un saut incroyable, je vous dis pas!! Après cette furtive rencontre, je me trouvais pas mal sur le qui vive et tout bruit suspect attirait mon attention. Bon, une bonne dizaine de minute plus tard, l'adrénaline avait redescendue et je me retrouvais alors dans ma bulle de marcheuse. Mais voilà qu'au détour du sentier, j'entends un bruit de pas, trop rythmé à mon goût pour ne pas être celui d'un animal... je dirige donc mon regard en direction du bruit pour m'apercevoir qu'un sanglier se dirigeait tout droit vers moi... Là, je vous dis que mon corps s'est mi dans un mode "fight or fly", l'adrénaline circulait à plein dans mes veines et je me demandais comment réagir... La seule chose qui m'est venu en tête était de ne pas faire de contact visuel, de faire comme si je ne l'avais pas vu, continuer mon petit bonhomme de chemin et espérer pour le mieux! Et bien je crois que finalement il a eu plus peur de moi que moi de lui et il a finalement changé de direction! J'étais tellement sur l'adrénaline que je sentais mon pouls dans mes carotides et pendant un bon moments, j'avais les jambes comme de la guénille!!
Je me suis demandée après coup comment j'aurais réellement réagi s'il avait décidé de charger... L'histoire ne le dit pas mais je me suis prise à penser à l'histoire de Bruno Blanchette dans une de ces chroniques de la Frousse autour du monde. J'ai bien rigolé au souvenir du passage où il conte sa rencontre avec un sanglier sauvage et où il s'est retrouvé tout nu lors de sa fuite!! Bon, probablement que tout comme lui j'aurais eu le réflexe de fuir, mais j'aurais par contre garder tout mes vêtements!!
Mais cette journée me gardais une autre frousse encore plus grande cette fois... J'ai fait la rencontre d'un chien enragé à l'entrée d'un petit village. Il m'a vraiment fait peur celui-là tellement il jappait et montrait les crocs, il était tout prêt à me mordre. Un peu plus et je lui foutais un bon coup de bâton dans les dents...
Finalement, j'en conclue que les animaux domestiques sont parfois sinon souvent plus dangereux que les animaux sauvages.
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