Mon séjour à Guimarães fut très agréable également. C'est semble-t-il le berceau du Portugal. C'est ici que le Portugal est devenu un pays officiel. Elle est une ville avec un vieux centre qui a conservé son aspect médieval. C'est un endroit aux petites rues tortueuses, aux places emplies de restaurants et terraces. Mon sens de l'orientation a été mis á rude épreuve!!! Vive les plans de la ville!!! J'ai fait la visite du chateau et du palace du Duque de Bragança. Très intéressant et une ville en pleine restauration. Elle a été nommée ville culturelle du Portugal pour l'année 2012. On sent déjà toute l'effervescence suite à cette nomination. Je vous présente la ville avec les photos.
samedi 18 juin 2011
Parc Peneda-Gêres
Après mon séjour à Braga, j'avais le goût de bouger un peu et de retrouver de la nature. Je me suis donc rendue au Parc National de Peneda-Gêres. C'est un très bel endroit mais j'ai eu une petite déception. Je croyais qu'il y aurait plus de sentier pédestre accessible à pied à partir de l'auberge de jeunesse. Il y en avait qu'un seul officiel mais j'en ai trouvé un autre le lendemain de mon arrivé. J'ai par contre beaucoup appréciée la nature, très belle et le lac tout aussi grandiose. Étant donné que je n'en avait pas pour des journées entières à parcourir les sentiers, j'en ai profité pour rendre gloire au farniente!! J'ai relaxé sur les plages du lac. Ce lac en était un "artificiel" crée suite à la construction d'un barrage. Il est néanmoins très beau et l'eau y était agréable. Je ne me suis malheureusement pas baigné car à mon premier contact avec le lac, je n'avais pas mon costume de bain. La 2e journée, j'avais prévu le coup mais il y fesait trop frais à mon goût pour me tremper la petite orteille!!! Je me suis alors juste fait "rougir" sur la plage en écoutant de la musique et en lisant un petit peu. La belle vie quoi!!! Je dois avoué que ça m'a fait du bien. Je crois que mon corps avait besoin de ce repos. Ça m'a également mi dans un mode, un rythme de vie totalement relax!!
Voici les chaussures qui m'ont menée de Toulouse à Santiago de compostelle. Elles m'ont rendu à bon port, fidèles et loyales. J'ai décidée de m'en départir au parc... j'y ai vécu un deuil important...!! Mine de rien, je me suis vraiment posé la question à savoir ce que je devais faire avec, les garder et les porter pour le restant de mon séjour, les poster chez moi à Montréal... Je n'en avait plus vraiment besoin maintenant que j'avais mes espadrilles... J'ai décidé de les laisser derrière moi, mais j'ai tout de même eu un pincement au coeur, elles représentent quand même une belle partie de mon périple en Europe. Adieux!!!
Ma virée à Braga
En quittant l'Espagne, la première destination où j'ai mi les pieds fut Braga, une ville au nord du Portugal. J'ai bien aimé cette ville, il y avait une belle énergie. Dans la ville, il y avait plein de décoration dans le centre historique, le 10 juin étant la fête national du Portugal. J'ai donc eu la chance d'assister à cette fête. J'ai vu un spectacle de danse folklorique en après-midi et le soir, un spectable d'un groupe de musique folklorique suivi d'un groupe très intéressant. C'est un groupe portugais mais qui fait de la chanson en anglais. J'ai vraiment beaucoup aimé la sonorité de cette musique douce, un mélange entre du blues assez smooth et du folklorique. Et que dire de la voix du chanteur, super grave, un mélange entre Léonard Cohen et Eddie Vedder... ça me fesait vibrer de l'intérieur lorsqu'il chantait. J'ai recherché sur internet le nom de ce groupe. C'est A Jigsaw et une chanson que j'ai bien aimé est Dreams and feathers. Voici un lien sur youtube pour les intéressés: http://www.youtube.com/watch?v=iaJxenBwDAU&feature=related
J'ai aimé Braga pour ses gens, super gentil et aidant. J'ai eu une curieuse rencontre avec une dame portugaise. Elle est venue me voir alors que j'étais assise en train de chiller, en mangeant ma sandwich, sur un banc de parc. Elle a commencé à me parler, en portugais, et nous avons échangé comme ça pour un bon moment. Je ne parle pas vraiment le portugais mais étant donné que je parle français et espagnol, je trouve beaucoup de similarité. J'ai compris en gros ce qu'elle m'a dit. J'ai appris qu'elle était divorcé, son ex-mari s'étant fait la malle avec une française. Elle a 75 ans et elle a 1 fils et 2 petits enfants. Elle était super offusquée de voir les déchets laissé par les gens, ils devraient être arrêté par la police qu'elle disait...!!! Elle n'a pas voulu de la moitié de ma carotte... ses dents étant trop vieilles et pourries qu'elle disait!! Un peu plus tard, je me suis fait suivre par un jeune débil léger... un peu insécurisant mais il n'avait pas la tête d'un tueur... Je l'ai ignoré et il a fini par me quitté, en fait, il n'avait pas trop le choix, j'étais entrée dans un endroit pour utiliser l'internet... il s'est tanné de m'attendre et il est parti, à mon plus grand soulagement!!
Bon, j'ai profité de mon séjour là pour faire du magasinage. J'en ai ragé de ne pas trouver de jeans qui me m'allait bien... ce n'est pas faute d'avoir essayé!!! Par contre, j'ai trouvé chaussure à mon pied. Je me suis procuré une paire d'espadrille, question de faire un peu de jogging et de marcher de façon plus confortable. Lorsque j'ai essayé les chaussures, l'homme qui m'a remis des sacs en plastique... Bon, ce n'est pas comme essayer des chaussures avec des bas mais il faut dire que ça prévient assez bien la propagation des diverses maladies de pieds!! Il ne faut juste pas oublier de prendre en considération qu'en temps normal, il va y avoir une épaisseur supplémentaire, les bas!!
Bon, après les chaussures, un soutient-gorge de sport s'avérait nécessaire pour jogger de manière plus confortable!! Je suis entrée dans un magasin de madame et j'y ai trouvé ce que je cherchais. La personne qui m'a aidé par contre était un petit homme, qui parlait sur le bout de la langue mais qui par chance s'exprimait bien en anglais. Le pauvre, il en a fait des aller-retour dans le backstore... je ne suis pas trop habituée avec les tailles européennes... alors j'en ai essayée une puis une autre!!! Ce fut bien divertissant!!!
J'ai fait un tour à Barcelos et j'ai eu la chance d'y être présente la journée du marché. C'est un genre de gros marché en plein air où il se vend un peu de tout, du bas-collant à la poule, en passant par les fruits et légumes et les outils agricoles... J'ai bien aimé déambuler dans les allées. J'ai visité ville par la suite et je l'ai trouvé charmante avec tous ces coq géant... Il faut dire que c'est à Barcelos qu'est né le symbole du Portugal, suite à la légende du pélerin et du coq. (trop longue pour vous la conter ici)
J'ai aimé Braga pour ses gens, super gentil et aidant. J'ai eu une curieuse rencontre avec une dame portugaise. Elle est venue me voir alors que j'étais assise en train de chiller, en mangeant ma sandwich, sur un banc de parc. Elle a commencé à me parler, en portugais, et nous avons échangé comme ça pour un bon moment. Je ne parle pas vraiment le portugais mais étant donné que je parle français et espagnol, je trouve beaucoup de similarité. J'ai compris en gros ce qu'elle m'a dit. J'ai appris qu'elle était divorcé, son ex-mari s'étant fait la malle avec une française. Elle a 75 ans et elle a 1 fils et 2 petits enfants. Elle était super offusquée de voir les déchets laissé par les gens, ils devraient être arrêté par la police qu'elle disait...!!! Elle n'a pas voulu de la moitié de ma carotte... ses dents étant trop vieilles et pourries qu'elle disait!! Un peu plus tard, je me suis fait suivre par un jeune débil léger... un peu insécurisant mais il n'avait pas la tête d'un tueur... Je l'ai ignoré et il a fini par me quitté, en fait, il n'avait pas trop le choix, j'étais entrée dans un endroit pour utiliser l'internet... il s'est tanné de m'attendre et il est parti, à mon plus grand soulagement!!
Bon, j'ai profité de mon séjour là pour faire du magasinage. J'en ai ragé de ne pas trouver de jeans qui me m'allait bien... ce n'est pas faute d'avoir essayé!!! Par contre, j'ai trouvé chaussure à mon pied. Je me suis procuré une paire d'espadrille, question de faire un peu de jogging et de marcher de façon plus confortable. Lorsque j'ai essayé les chaussures, l'homme qui m'a remis des sacs en plastique... Bon, ce n'est pas comme essayer des chaussures avec des bas mais il faut dire que ça prévient assez bien la propagation des diverses maladies de pieds!! Il ne faut juste pas oublier de prendre en considération qu'en temps normal, il va y avoir une épaisseur supplémentaire, les bas!!
Bon, après les chaussures, un soutient-gorge de sport s'avérait nécessaire pour jogger de manière plus confortable!! Je suis entrée dans un magasin de madame et j'y ai trouvé ce que je cherchais. La personne qui m'a aidé par contre était un petit homme, qui parlait sur le bout de la langue mais qui par chance s'exprimait bien en anglais. Le pauvre, il en a fait des aller-retour dans le backstore... je ne suis pas trop habituée avec les tailles européennes... alors j'en ai essayée une puis une autre!!! Ce fut bien divertissant!!!
lundi 13 juin 2011
L'expérience Manjarin
Bon, il me vient en tête une autre histoire assez rocambolesque du chemin de compostelle. C'est l'histoire d'un lieu assez particulier...
Je marchais avec la merveilleuse Lydie et nous étions en pourparler à savoir où nous allions crécher le soir en question. Je voulais pour ma part m'arrêter à Manjarin. Sur ma carte, c'était à une distance qui me convenait, soit environ 30km de marche. Toutes les personnes avec qui j'avais discuté plus tôt de mon plan de match ont bien fait de me décourager, le lieu en question n'étant pas trop recommandable, semble-t-il. Je n'étais évidemment pas au courant de la polémique étant donné que je voyageais sans guide, seulement avec 2 feuilles 8"x11".
Je vous fait un topo de ce que les gens m'ont dit. C'est un lieu en plein milieu de "nowhere", la seule maison habitée de ce village fantôme... Tenu par un ex homme d'affaire de Madrid qui a tout laissé derrière pour vivre selon ses ideaux. Selon certains guides, il serait un marxiste, leliniste un peu fêlé avec des idées politiques bien arrêtées. Selon un pélerin, le gars en question serait un ancien hippie avec des vertues de guérisseur. Bref, tout un personnage en perspective ce cher Thomas!!
L'idée de faire la rencontre de cette curiosité humaine me plaisait bien. Par contre, j'étais un peu craintive à l'idée d'y aller seule. Finalement, Lydie se décide et elle propose de m'accompagner. Yé, toute une aventure en question nous attendait!! Et ce fut effectivement toute une aventure...
C'est un endroit assez bizarre qui se veut un accueil pour pélerin, assez primitif. Pas d'électricité et pas d'eau courante à notre disposition, un genre de chalet et ça me plaisait assez, au premier regard. Par contre, après quelques instants, mon idée du lieu a un peu changée. Ça me donnait l'impression d'une genre de commune mais pas hippie du tout. En fait, le Thomas en question se prend pour un membre des Templiers. Il est le chef et il a des gens à son service.
On nous a bien accueilli, mais pas par Thomas. En fait, nous n'avons pas du tout échangé avec cet homme plutôt dégoutant. Il y avait un certain Olivier, un français plutôt sympatique qui nous a tenu compagnie. Il nous a même fait faire un tour du village, qui est tout de même habité par quelques personnes. Il nous a amené dans son tipi de luxe!! Tout fait en bois en dedans, avec une entrée en tuile de céramique, des fenêtres et un poêle. Nous n'avons pas fumé le calumet de la paix mais nous avons bien échangé sur différents sujets, ce fut très intéressant.
De retour au refuge, nous avons attendu dans le grenier, jusqu'au moment du souper. À cet endroit, tout est réglé au quart de tour, l'heure des repas, l'heure des corvées ménagères, l'heure des travaux extérieur, l'heure de la prière et jusqu'à l'heure du lever. Une chance pour nous, nous n'avions qu'à respecter les heures de repas, du coucher et du lever. Et pas question de se lever avant l'heure!!! 7h00 et pas avant, même pas le droit de parler au risque de se faire rabrouer!!! Je crois que c'est ça qui m'a le plus dérangé, cette imposition et cette rigidité dans l'horraire et la liberté d'agir. Je dois mentionner ici qu'ils étaient plusieurs à graviter autour de ce lieu, avec Thomas en tant que chef. Ça m'a presque fait l'effet d'une secte.
Bon, nous avons bien mangé et bien dormi, malgré que nous étions sur des matelas pas trop trop propres, les uns à côté des autres dans le grenier. Nul besoin de vous dire que la douche n'étais pas une option!!! Les toilettes, une bécosse l'autre côté du chemin... je me suis bien assurée de ne pas trop boire en soirée!!!
Au petit matin, je ne pouvais plus resté là, j'étais trop emplie d'un sentiment de malaise. Le petit déjeûner nous étais offert mais je ne pouvais pas attendre... je ne me sentais pas à ma place, je me sentais étouffée, comme brimée dans ma liberté et mes convictions. Je n'étais pas la seule à avoir ce feeling. Nous étions 5 et je peux vous dire que tous les 5 avons ressenti un peu la même chose.
Le beau dans tout ça, s'est qu'il s'est formé un certain lien entre nous 5 et le soir venu, à Ponferrada, nous nous sommes fait un de ces festins!!! C'était mémorable... une gigantesque salade préparé par Laurent, des pâtes préparées par moi et une merveilleuse salade de fruit servi à même le melon d'eau!!!
J'en garde un bon souvenir malgré tout et malgré les "bibittes" que j'ai attrappée... Et oui, je me trouvais bien bonne de n'avoir pas connu les punaises de lit jusqu'à ce moment. Une ou 2 journées après mon séjour à Manjarin, j'ai commencé à avoir plein de piqûres sur le corps... Mais ne vous inquiétez pas... c'est maintenant chose du passé. J'ai pris des mesures de guerres pour me débarasser de ces bestioles!
Je marchais avec la merveilleuse Lydie et nous étions en pourparler à savoir où nous allions crécher le soir en question. Je voulais pour ma part m'arrêter à Manjarin. Sur ma carte, c'était à une distance qui me convenait, soit environ 30km de marche. Toutes les personnes avec qui j'avais discuté plus tôt de mon plan de match ont bien fait de me décourager, le lieu en question n'étant pas trop recommandable, semble-t-il. Je n'étais évidemment pas au courant de la polémique étant donné que je voyageais sans guide, seulement avec 2 feuilles 8"x11".
Je vous fait un topo de ce que les gens m'ont dit. C'est un lieu en plein milieu de "nowhere", la seule maison habitée de ce village fantôme... Tenu par un ex homme d'affaire de Madrid qui a tout laissé derrière pour vivre selon ses ideaux. Selon certains guides, il serait un marxiste, leliniste un peu fêlé avec des idées politiques bien arrêtées. Selon un pélerin, le gars en question serait un ancien hippie avec des vertues de guérisseur. Bref, tout un personnage en perspective ce cher Thomas!!
L'idée de faire la rencontre de cette curiosité humaine me plaisait bien. Par contre, j'étais un peu craintive à l'idée d'y aller seule. Finalement, Lydie se décide et elle propose de m'accompagner. Yé, toute une aventure en question nous attendait!! Et ce fut effectivement toute une aventure...
C'est un endroit assez bizarre qui se veut un accueil pour pélerin, assez primitif. Pas d'électricité et pas d'eau courante à notre disposition, un genre de chalet et ça me plaisait assez, au premier regard. Par contre, après quelques instants, mon idée du lieu a un peu changée. Ça me donnait l'impression d'une genre de commune mais pas hippie du tout. En fait, le Thomas en question se prend pour un membre des Templiers. Il est le chef et il a des gens à son service.
On nous a bien accueilli, mais pas par Thomas. En fait, nous n'avons pas du tout échangé avec cet homme plutôt dégoutant. Il y avait un certain Olivier, un français plutôt sympatique qui nous a tenu compagnie. Il nous a même fait faire un tour du village, qui est tout de même habité par quelques personnes. Il nous a amené dans son tipi de luxe!! Tout fait en bois en dedans, avec une entrée en tuile de céramique, des fenêtres et un poêle. Nous n'avons pas fumé le calumet de la paix mais nous avons bien échangé sur différents sujets, ce fut très intéressant.
De retour au refuge, nous avons attendu dans le grenier, jusqu'au moment du souper. À cet endroit, tout est réglé au quart de tour, l'heure des repas, l'heure des corvées ménagères, l'heure des travaux extérieur, l'heure de la prière et jusqu'à l'heure du lever. Une chance pour nous, nous n'avions qu'à respecter les heures de repas, du coucher et du lever. Et pas question de se lever avant l'heure!!! 7h00 et pas avant, même pas le droit de parler au risque de se faire rabrouer!!! Je crois que c'est ça qui m'a le plus dérangé, cette imposition et cette rigidité dans l'horraire et la liberté d'agir. Je dois mentionner ici qu'ils étaient plusieurs à graviter autour de ce lieu, avec Thomas en tant que chef. Ça m'a presque fait l'effet d'une secte.
Bon, nous avons bien mangé et bien dormi, malgré que nous étions sur des matelas pas trop trop propres, les uns à côté des autres dans le grenier. Nul besoin de vous dire que la douche n'étais pas une option!!! Les toilettes, une bécosse l'autre côté du chemin... je me suis bien assurée de ne pas trop boire en soirée!!!
Au petit matin, je ne pouvais plus resté là, j'étais trop emplie d'un sentiment de malaise. Le petit déjeûner nous étais offert mais je ne pouvais pas attendre... je ne me sentais pas à ma place, je me sentais étouffée, comme brimée dans ma liberté et mes convictions. Je n'étais pas la seule à avoir ce feeling. Nous étions 5 et je peux vous dire que tous les 5 avons ressenti un peu la même chose.
Le beau dans tout ça, s'est qu'il s'est formé un certain lien entre nous 5 et le soir venu, à Ponferrada, nous nous sommes fait un de ces festins!!! C'était mémorable... une gigantesque salade préparé par Laurent, des pâtes préparées par moi et une merveilleuse salade de fruit servi à même le melon d'eau!!!
J'en garde un bon souvenir malgré tout et malgré les "bibittes" que j'ai attrappée... Et oui, je me trouvais bien bonne de n'avoir pas connu les punaises de lit jusqu'à ce moment. Une ou 2 journées après mon séjour à Manjarin, j'ai commencé à avoir plein de piqûres sur le corps... Mais ne vous inquiétez pas... c'est maintenant chose du passé. J'ai pris des mesures de guerres pour me débarasser de ces bestioles!
vendredi 10 juin 2011
La casserole
Je m'en voudrais de ne pas vous partager la petite histoire de la casserole.
En arrivant dans la Galice, dernière région espagnole se retrouvant sur le chemin de compostelle, nous avons eu une mauvaise surprise. Je dit nous car nous étions un groupe de 3 qui marchions ensemble depuis quelques jours.
Nous avions pris l'habitude de nous faire à souper le soir, question de partager une bonne table, un bon vin et ce, à peu de frais. Alors, fidèle à nos habitudes, nous avions fait toutes les courses en prévision du souper dans une ville qui se trouvait sur le chemin avant notre destination finale. Le gîte en question étant situé dans un petit village de rien du tout oú il n'y avait pas de marché, qu'un restaurant-bar.
Arrivé au gîte, tout neuf avec une superbe cuisine et cuisinière en vitro-céramique, le nec plus ultra quoi!!! Bien quelle ne fut pas notre surprise de constater qu'elle n'était pas fournie en quincaillerie de cuisine... pas de casserole, pas de couvert, pas d'ustensil... Oh.... comme j'étais frustrée car dans mon guide, il y était dit qu'il y avait un coin cuisine... effectivement, il y avait une cuisine mais à quoi bon, il n'y avait rien pour se préparer notre bouffe...
Je me suis alors dit que nous n'allions pas être pris en otage alimentaire par le resto-bar du village... j'allais trouver une casserole... c'est pas vrai que nous avions traîné sur 7km notre bouffe sans pouvoir en profiter... Je me dirigeai alors avec mon ami au bar, question d'acheter une bonne bouteille de vin et par le fait même, demander une casserole!! Chose qui se fait tous les jours quoi!!! Et bien, nous partime qu'avec notre maigre bouteille de vin, casserole nous ne vîmes point la couleur... Même une vieille dame que j'ai tenté d'amadouer d'a pas voulu nous aider dans notre quête. Bon, on a tout de même résisté au resto-bar et nous nous sommes fait une soirée tapas avec ce que nous avions qui n'avait pas besoin d'être cuisiné. Ce fut mémorable!!!
Le lendemain, encore une fois nous avions fait nos courses plus tôt sur le parcours pour compléter ce que nous traînions depuis la veille. Comble du malheur, nous sommes tombé sur un autre gîte avec cuisine non aménagée... Là, c'était le comble... mais au moins, l'hospitalière nous a donné l'explication à cette situation problématique. Je me trouvais, malgré cette explication, privée d'une partie de ma liberté... moi qui déteste être dépendante...
Bon, le surlendemain, nous allions dans un gîte municipal et nous avions espoir d'y retrouver une cuisine aménagée... et bien, nous avions nourri tous ces espoirs en vain... il y avait bien une casserole, mais pour toute une auberge... ça n'allait pas le faire. Qu'a cela ne tienne, je me suis donné comme défi de nous trouvé de quoi ce les faire nos fameuses pâtes que l'on trainait depuis 3 jours.
C'est alors que Lowell et moi sommes parti en mission... Trouver une gamelle, que je planifiais garder pour le reste de mon voyage si j'avais a faire du camping... Bon, après avoir tourné en rond dans la ville, j'ai demandé de l'aide à la dame du bar où nous nous étions arrêter prendre une bière. Elle nous a dirigé vers une "ferreteria", endroit où ils vendent toute sorte de chose en métal. C'était en au de la côte en sortant du village, les gens croyaient que l'on était perdu. Arrivé à l'endroit en question, on a été bien acceuilli par une gentille dame qui malheureusement n'a pas pu nous aider. Elle nous amena donc voir son fils dans l'atelier derrière dans l'espoir qu'il puisse faire quelque chose pour nous... L'atelier, c'était un gros atelier où les hommes étaient en train de construire une rampe pour un balcon... Je me demande si réellement la dame pensait qu'il allait pouvoir nous aider son fils... allait-t'il nous forger une casserole ou une marmitte...??? En fait, il a été très gentil et oui, il nous a aider en nous indiquant une autre "ferreteria" en ville. Nous avons finalement trouvé!!!
Nul besoin de vous mentionné que ces pâtes, elles étaient très bonnes!!! Mais surtout, elle était aromatisée d'une histoire roquanbolesque!! Avevc cette casserole, je retrouvais enfin ma totale liberté et oui, nous l'avons utilisée une autre fois. Est-ce que je continue à me la traîner? Non, car elle est maintenant dédicacée par mes 2 chers amis et elle aura une autre fonction toute spéciale chez moi, à Montréal.
En arrivant dans la Galice, dernière région espagnole se retrouvant sur le chemin de compostelle, nous avons eu une mauvaise surprise. Je dit nous car nous étions un groupe de 3 qui marchions ensemble depuis quelques jours.
Nous avions pris l'habitude de nous faire à souper le soir, question de partager une bonne table, un bon vin et ce, à peu de frais. Alors, fidèle à nos habitudes, nous avions fait toutes les courses en prévision du souper dans une ville qui se trouvait sur le chemin avant notre destination finale. Le gîte en question étant situé dans un petit village de rien du tout oú il n'y avait pas de marché, qu'un restaurant-bar.
Arrivé au gîte, tout neuf avec une superbe cuisine et cuisinière en vitro-céramique, le nec plus ultra quoi!!! Bien quelle ne fut pas notre surprise de constater qu'elle n'était pas fournie en quincaillerie de cuisine... pas de casserole, pas de couvert, pas d'ustensil... Oh.... comme j'étais frustrée car dans mon guide, il y était dit qu'il y avait un coin cuisine... effectivement, il y avait une cuisine mais à quoi bon, il n'y avait rien pour se préparer notre bouffe...
Je me suis alors dit que nous n'allions pas être pris en otage alimentaire par le resto-bar du village... j'allais trouver une casserole... c'est pas vrai que nous avions traîné sur 7km notre bouffe sans pouvoir en profiter... Je me dirigeai alors avec mon ami au bar, question d'acheter une bonne bouteille de vin et par le fait même, demander une casserole!! Chose qui se fait tous les jours quoi!!! Et bien, nous partime qu'avec notre maigre bouteille de vin, casserole nous ne vîmes point la couleur... Même une vieille dame que j'ai tenté d'amadouer d'a pas voulu nous aider dans notre quête. Bon, on a tout de même résisté au resto-bar et nous nous sommes fait une soirée tapas avec ce que nous avions qui n'avait pas besoin d'être cuisiné. Ce fut mémorable!!!
Le lendemain, encore une fois nous avions fait nos courses plus tôt sur le parcours pour compléter ce que nous traînions depuis la veille. Comble du malheur, nous sommes tombé sur un autre gîte avec cuisine non aménagée... Là, c'était le comble... mais au moins, l'hospitalière nous a donné l'explication à cette situation problématique. Je me trouvais, malgré cette explication, privée d'une partie de ma liberté... moi qui déteste être dépendante...
Bon, le surlendemain, nous allions dans un gîte municipal et nous avions espoir d'y retrouver une cuisine aménagée... et bien, nous avions nourri tous ces espoirs en vain... il y avait bien une casserole, mais pour toute une auberge... ça n'allait pas le faire. Qu'a cela ne tienne, je me suis donné comme défi de nous trouvé de quoi ce les faire nos fameuses pâtes que l'on trainait depuis 3 jours.
C'est alors que Lowell et moi sommes parti en mission... Trouver une gamelle, que je planifiais garder pour le reste de mon voyage si j'avais a faire du camping... Bon, après avoir tourné en rond dans la ville, j'ai demandé de l'aide à la dame du bar où nous nous étions arrêter prendre une bière. Elle nous a dirigé vers une "ferreteria", endroit où ils vendent toute sorte de chose en métal. C'était en au de la côte en sortant du village, les gens croyaient que l'on était perdu. Arrivé à l'endroit en question, on a été bien acceuilli par une gentille dame qui malheureusement n'a pas pu nous aider. Elle nous amena donc voir son fils dans l'atelier derrière dans l'espoir qu'il puisse faire quelque chose pour nous... L'atelier, c'était un gros atelier où les hommes étaient en train de construire une rampe pour un balcon... Je me demande si réellement la dame pensait qu'il allait pouvoir nous aider son fils... allait-t'il nous forger une casserole ou une marmitte...??? En fait, il a été très gentil et oui, il nous a aider en nous indiquant une autre "ferreteria" en ville. Nous avons finalement trouvé!!!
Nul besoin de vous mentionné que ces pâtes, elles étaient très bonnes!!! Mais surtout, elle était aromatisée d'une histoire roquanbolesque!! Avevc cette casserole, je retrouvais enfin ma totale liberté et oui, nous l'avons utilisée une autre fois. Est-ce que je continue à me la traîner? Non, car elle est maintenant dédicacée par mes 2 chers amis et elle aura une autre fonction toute spéciale chez moi, à Montréal.
Santiago
Un petit mot sur Santiago.
J'ai trouvé que c'est une ville avec une énergie bien particulière. Ça ne peut pas faire autrement avec tous ces pélerins qui y arrivent tous les jours. On n'y voit que des visages heureux, émus, parfois triste. On se serre dans les bras les uns les autres, content de se revoir après quelques jours sans se cotoyer. Même les gens que l'on aura vu qu'une journée, tout d'un coup deviennent comme des amis de longue date... Des amis du chemin de Compostelle. Des coordonnées sont échangées dans le but de peut-être un jour se revoir...
J'y ai vécu quelques jours et ça m'a plu, je dois avouer!! L'ambiance, l'architecture, les petites rues labyrinthiques, les animations dans la rue, les restaurants... et les milles et un magasin de babiole et de ramasse poussière à l'effigie du Chemin de Compostelle.
J'ai eu la chance d'assister à 2 messes dans la cathédrale et d'y voir les 2 fois le botafumeiro, un immense encenssoir qui est promené tel un pendule. Wow, à chaque fois, j'en ai eu les larmes au yeux et la gorge serrée par l'émotion. C'était tout simplement magnifique.
J'ai trouvé que c'est une ville avec une énergie bien particulière. Ça ne peut pas faire autrement avec tous ces pélerins qui y arrivent tous les jours. On n'y voit que des visages heureux, émus, parfois triste. On se serre dans les bras les uns les autres, content de se revoir après quelques jours sans se cotoyer. Même les gens que l'on aura vu qu'une journée, tout d'un coup deviennent comme des amis de longue date... Des amis du chemin de Compostelle. Des coordonnées sont échangées dans le but de peut-être un jour se revoir...
J'y ai vécu quelques jours et ça m'a plu, je dois avouer!! L'ambiance, l'architecture, les petites rues labyrinthiques, les animations dans la rue, les restaurants... et les milles et un magasin de babiole et de ramasse poussière à l'effigie du Chemin de Compostelle.
J'ai eu la chance d'assister à 2 messes dans la cathédrale et d'y voir les 2 fois le botafumeiro, un immense encenssoir qui est promené tel un pendule. Wow, à chaque fois, j'en ai eu les larmes au yeux et la gorge serrée par l'émotion. C'était tout simplement magnifique.
Mon expérience du camino
Bon, il s'est écoulé quelques jours depuis mon départ de Santiago de Compostelle. J'ai eu le temps d'atterrir et de faire un peu le point sur mon expérience.
Quoi dire, c'est encore un peu difficile d'en parler car je ne sais pas trop par où commencer...
Je commencerai par vous dire que j'ai atteint les objectifs que je m'étais fixés. Je suis allée chercher une expérience qui me sortait de ma zone de confort physique et psychologique. Chaque jour un nouvel endroit, l'inconnu, l'incertitude, de nouvelles rencontres. Ce fut pour moi un défi physique certe, mais surtout mental. Il a fallu que je me remette en question a quelques reprises, que je change d'attitude, que je m'ouvre à l'autre, que je prenne des risques. Tous ces efforts, ils m'ont été rendu au centuple. Je me suis rendue compte que pour retirer le maximum d'une situation, il faut s'impliquer, y mettre du sien au mieux de son savoir et de son pouvoir. Alors que j'écris ses lignes, je suis toujours dans le processus de totalement assimiler les apprentissages que j'ai vécu. N'est-ce pas ça la vie? Nous sommes toujours en apprentissage...
J'y ai vécu des moments de pur bonheur. Des moments de bonheur tout simple... un bel échange avec un inconnu, un morceau de chocolat partagé, une soirée bien arosée, le bien-être après une montée exigente, une bonne douche chaude, un lit confortable, un poême, une chanson, un rire... et j'en passe. Le bonheur dans les petites choses, le bonheur que j'ai réapprivoisé, le bonheur sans culpabilité.
Je retiens les beaux paysages oui, mais ce que je garderai en mémoire, ce sont les rencontres avec les gens. Des gens de partout avec des bagages personnels bien à eux. Je les ai trouvé tous beaux que ce soit dans leur joie de vivre ou dans leur mélancolie, dans leur démarche personnelle, leur raison d'être sur le chemin, leur passé et leurs rêves. J'ai en mémoire des conversations, des confidences... Merci à ceux qui m'auront accordé leur confiance.
Il y a sur le chemin également une belle énergie, un sens du partage et du souci de l'autre.
Par contre, plus j'avançais sur le chemin, plus le chemin me devenait parfois lourd. Lourd car trop fréquenté, car devenu trop commercial... Je ne me sentais plus une pélerine, mais plutôt une caministe (terme qui n'est pas le mien...) En fait, je me retrouvais un peu perdu dans un monde devenu un monde de tourisme. Je dirais que les 200 derniers km auront un peu entâché mon expérience. Il y avait un esprit de je m'enfoutisme, de course au gîte... J'ai bien heureusement été capable de m'en détacher et j'ai marché les derniers miles avec 2 personnes extraordinaires.
C'est avec une certaine appréhension que j'arrivai á Santiago. Comment allais-je me sentir? Qu'allais-je faire après? On aurait dit que le matin de mon arrivée, il y avait une ficelle qui me tirait vers Santiago alors qu'avant, j'y étais attirée. Malgré que j'étais prête à mettre fin au camino, une partie de moi ne voulait pas... une fois en face de la cathédrale, je me suis dite, enfin, j'y suis... J'y suis au bout de moi-même. J'ai accompli un rêve et par le fait même, je m'y suis retrouvée. Comme on dit: Je l'ai fait!!!
Comme mentionné dans un article plus tôt, la boucle fut bouclée à Muxia. Avec la mer qui se déchaînait sur les berges rocheuses, c'est un peu comme une renaissance que j'y ai vécu. On ne peut pas dire que j'ai complètement changé de personalité, non... Mais je suis bien avec moi-même... il ne m'aura fallu que 1600km de marche pour le comprendre...
À tous, je vous souhaite un jour de vivre une telle expérience.
Quoi dire, c'est encore un peu difficile d'en parler car je ne sais pas trop par où commencer...
Je commencerai par vous dire que j'ai atteint les objectifs que je m'étais fixés. Je suis allée chercher une expérience qui me sortait de ma zone de confort physique et psychologique. Chaque jour un nouvel endroit, l'inconnu, l'incertitude, de nouvelles rencontres. Ce fut pour moi un défi physique certe, mais surtout mental. Il a fallu que je me remette en question a quelques reprises, que je change d'attitude, que je m'ouvre à l'autre, que je prenne des risques. Tous ces efforts, ils m'ont été rendu au centuple. Je me suis rendue compte que pour retirer le maximum d'une situation, il faut s'impliquer, y mettre du sien au mieux de son savoir et de son pouvoir. Alors que j'écris ses lignes, je suis toujours dans le processus de totalement assimiler les apprentissages que j'ai vécu. N'est-ce pas ça la vie? Nous sommes toujours en apprentissage...
J'y ai vécu des moments de pur bonheur. Des moments de bonheur tout simple... un bel échange avec un inconnu, un morceau de chocolat partagé, une soirée bien arosée, le bien-être après une montée exigente, une bonne douche chaude, un lit confortable, un poême, une chanson, un rire... et j'en passe. Le bonheur dans les petites choses, le bonheur que j'ai réapprivoisé, le bonheur sans culpabilité.
Je retiens les beaux paysages oui, mais ce que je garderai en mémoire, ce sont les rencontres avec les gens. Des gens de partout avec des bagages personnels bien à eux. Je les ai trouvé tous beaux que ce soit dans leur joie de vivre ou dans leur mélancolie, dans leur démarche personnelle, leur raison d'être sur le chemin, leur passé et leurs rêves. J'ai en mémoire des conversations, des confidences... Merci à ceux qui m'auront accordé leur confiance.
Il y a sur le chemin également une belle énergie, un sens du partage et du souci de l'autre.
Par contre, plus j'avançais sur le chemin, plus le chemin me devenait parfois lourd. Lourd car trop fréquenté, car devenu trop commercial... Je ne me sentais plus une pélerine, mais plutôt une caministe (terme qui n'est pas le mien...) En fait, je me retrouvais un peu perdu dans un monde devenu un monde de tourisme. Je dirais que les 200 derniers km auront un peu entâché mon expérience. Il y avait un esprit de je m'enfoutisme, de course au gîte... J'ai bien heureusement été capable de m'en détacher et j'ai marché les derniers miles avec 2 personnes extraordinaires.
C'est avec une certaine appréhension que j'arrivai á Santiago. Comment allais-je me sentir? Qu'allais-je faire après? On aurait dit que le matin de mon arrivée, il y avait une ficelle qui me tirait vers Santiago alors qu'avant, j'y étais attirée. Malgré que j'étais prête à mettre fin au camino, une partie de moi ne voulait pas... une fois en face de la cathédrale, je me suis dite, enfin, j'y suis... J'y suis au bout de moi-même. J'ai accompli un rêve et par le fait même, je m'y suis retrouvée. Comme on dit: Je l'ai fait!!!
Comme mentionné dans un article plus tôt, la boucle fut bouclée à Muxia. Avec la mer qui se déchaînait sur les berges rocheuses, c'est un peu comme une renaissance que j'y ai vécu. On ne peut pas dire que j'ai complètement changé de personalité, non... Mais je suis bien avec moi-même... il ne m'aura fallu que 1600km de marche pour le comprendre...
À tous, je vous souhaite un jour de vivre une telle expérience.
lundi 6 juin 2011
La fin d'une aventure... le début d'une nouvelle vie
Pardonnez-moi mon silence des dernières semaines... je voulais vivre pleinement les derniers miles du Camino.
Je suis à Santiago. De retour après un séjour au bout de la terre, Fisterra. Ville de l'extême ouest de l'Europe, supposément là où tout s'arrête... Et bien pas pour moi, j'ai plutôt vécu la fin à Muxia, une ville un peu plus au nord. Petit bourg de rien au bord de la mer... infini à l'horizon, immensité de toutes possibilités... une renaissance...
J'en suis encore en train de réfléchir sur mon expérience, sur ce que j'en retiens, ce que j'en retire... C'est un peu un cafouilli d'émotions pour le moment. Je vais avoir besoin de quelques jours pour décanter tout ça...
Quand j'en aurai fait le tour, je vous reviendrai... d'ici là, je poursuis ma route vers une autre aventure, un autre chemin, une autre démarche.
Portugal, attention, me voilà!
Je suis à Santiago. De retour après un séjour au bout de la terre, Fisterra. Ville de l'extême ouest de l'Europe, supposément là où tout s'arrête... Et bien pas pour moi, j'ai plutôt vécu la fin à Muxia, une ville un peu plus au nord. Petit bourg de rien au bord de la mer... infini à l'horizon, immensité de toutes possibilités... une renaissance...
J'en suis encore en train de réfléchir sur mon expérience, sur ce que j'en retiens, ce que j'en retire... C'est un peu un cafouilli d'émotions pour le moment. Je vais avoir besoin de quelques jours pour décanter tout ça...
Quand j'en aurai fait le tour, je vous reviendrai... d'ici là, je poursuis ma route vers une autre aventure, un autre chemin, une autre démarche.
Portugal, attention, me voilà!
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