Mon séjour à Guimarães fut très agréable également. C'est semble-t-il le berceau du Portugal. C'est ici que le Portugal est devenu un pays officiel. Elle est une ville avec un vieux centre qui a conservé son aspect médieval. C'est un endroit aux petites rues tortueuses, aux places emplies de restaurants et terraces. Mon sens de l'orientation a été mis á rude épreuve!!! Vive les plans de la ville!!! J'ai fait la visite du chateau et du palace du Duque de Bragança. Très intéressant et une ville en pleine restauration. Elle a été nommée ville culturelle du Portugal pour l'année 2012. On sent déjà toute l'effervescence suite à cette nomination. Je vous présente la ville avec les photos.
samedi 18 juin 2011
Parc Peneda-Gêres
Après mon séjour à Braga, j'avais le goût de bouger un peu et de retrouver de la nature. Je me suis donc rendue au Parc National de Peneda-Gêres. C'est un très bel endroit mais j'ai eu une petite déception. Je croyais qu'il y aurait plus de sentier pédestre accessible à pied à partir de l'auberge de jeunesse. Il y en avait qu'un seul officiel mais j'en ai trouvé un autre le lendemain de mon arrivé. J'ai par contre beaucoup appréciée la nature, très belle et le lac tout aussi grandiose. Étant donné que je n'en avait pas pour des journées entières à parcourir les sentiers, j'en ai profité pour rendre gloire au farniente!! J'ai relaxé sur les plages du lac. Ce lac en était un "artificiel" crée suite à la construction d'un barrage. Il est néanmoins très beau et l'eau y était agréable. Je ne me suis malheureusement pas baigné car à mon premier contact avec le lac, je n'avais pas mon costume de bain. La 2e journée, j'avais prévu le coup mais il y fesait trop frais à mon goût pour me tremper la petite orteille!!! Je me suis alors juste fait "rougir" sur la plage en écoutant de la musique et en lisant un petit peu. La belle vie quoi!!! Je dois avoué que ça m'a fait du bien. Je crois que mon corps avait besoin de ce repos. Ça m'a également mi dans un mode, un rythme de vie totalement relax!!
Voici les chaussures qui m'ont menée de Toulouse à Santiago de compostelle. Elles m'ont rendu à bon port, fidèles et loyales. J'ai décidée de m'en départir au parc... j'y ai vécu un deuil important...!! Mine de rien, je me suis vraiment posé la question à savoir ce que je devais faire avec, les garder et les porter pour le restant de mon séjour, les poster chez moi à Montréal... Je n'en avait plus vraiment besoin maintenant que j'avais mes espadrilles... J'ai décidé de les laisser derrière moi, mais j'ai tout de même eu un pincement au coeur, elles représentent quand même une belle partie de mon périple en Europe. Adieux!!!
Ma virée à Braga
En quittant l'Espagne, la première destination où j'ai mi les pieds fut Braga, une ville au nord du Portugal. J'ai bien aimé cette ville, il y avait une belle énergie. Dans la ville, il y avait plein de décoration dans le centre historique, le 10 juin étant la fête national du Portugal. J'ai donc eu la chance d'assister à cette fête. J'ai vu un spectacle de danse folklorique en après-midi et le soir, un spectable d'un groupe de musique folklorique suivi d'un groupe très intéressant. C'est un groupe portugais mais qui fait de la chanson en anglais. J'ai vraiment beaucoup aimé la sonorité de cette musique douce, un mélange entre du blues assez smooth et du folklorique. Et que dire de la voix du chanteur, super grave, un mélange entre Léonard Cohen et Eddie Vedder... ça me fesait vibrer de l'intérieur lorsqu'il chantait. J'ai recherché sur internet le nom de ce groupe. C'est A Jigsaw et une chanson que j'ai bien aimé est Dreams and feathers. Voici un lien sur youtube pour les intéressés: http://www.youtube.com/watch?v=iaJxenBwDAU&feature=related
J'ai aimé Braga pour ses gens, super gentil et aidant. J'ai eu une curieuse rencontre avec une dame portugaise. Elle est venue me voir alors que j'étais assise en train de chiller, en mangeant ma sandwich, sur un banc de parc. Elle a commencé à me parler, en portugais, et nous avons échangé comme ça pour un bon moment. Je ne parle pas vraiment le portugais mais étant donné que je parle français et espagnol, je trouve beaucoup de similarité. J'ai compris en gros ce qu'elle m'a dit. J'ai appris qu'elle était divorcé, son ex-mari s'étant fait la malle avec une française. Elle a 75 ans et elle a 1 fils et 2 petits enfants. Elle était super offusquée de voir les déchets laissé par les gens, ils devraient être arrêté par la police qu'elle disait...!!! Elle n'a pas voulu de la moitié de ma carotte... ses dents étant trop vieilles et pourries qu'elle disait!! Un peu plus tard, je me suis fait suivre par un jeune débil léger... un peu insécurisant mais il n'avait pas la tête d'un tueur... Je l'ai ignoré et il a fini par me quitté, en fait, il n'avait pas trop le choix, j'étais entrée dans un endroit pour utiliser l'internet... il s'est tanné de m'attendre et il est parti, à mon plus grand soulagement!!
Bon, j'ai profité de mon séjour là pour faire du magasinage. J'en ai ragé de ne pas trouver de jeans qui me m'allait bien... ce n'est pas faute d'avoir essayé!!! Par contre, j'ai trouvé chaussure à mon pied. Je me suis procuré une paire d'espadrille, question de faire un peu de jogging et de marcher de façon plus confortable. Lorsque j'ai essayé les chaussures, l'homme qui m'a remis des sacs en plastique... Bon, ce n'est pas comme essayer des chaussures avec des bas mais il faut dire que ça prévient assez bien la propagation des diverses maladies de pieds!! Il ne faut juste pas oublier de prendre en considération qu'en temps normal, il va y avoir une épaisseur supplémentaire, les bas!!
Bon, après les chaussures, un soutient-gorge de sport s'avérait nécessaire pour jogger de manière plus confortable!! Je suis entrée dans un magasin de madame et j'y ai trouvé ce que je cherchais. La personne qui m'a aidé par contre était un petit homme, qui parlait sur le bout de la langue mais qui par chance s'exprimait bien en anglais. Le pauvre, il en a fait des aller-retour dans le backstore... je ne suis pas trop habituée avec les tailles européennes... alors j'en ai essayée une puis une autre!!! Ce fut bien divertissant!!!
J'ai fait un tour à Barcelos et j'ai eu la chance d'y être présente la journée du marché. C'est un genre de gros marché en plein air où il se vend un peu de tout, du bas-collant à la poule, en passant par les fruits et légumes et les outils agricoles... J'ai bien aimé déambuler dans les allées. J'ai visité ville par la suite et je l'ai trouvé charmante avec tous ces coq géant... Il faut dire que c'est à Barcelos qu'est né le symbole du Portugal, suite à la légende du pélerin et du coq. (trop longue pour vous la conter ici)
J'ai aimé Braga pour ses gens, super gentil et aidant. J'ai eu une curieuse rencontre avec une dame portugaise. Elle est venue me voir alors que j'étais assise en train de chiller, en mangeant ma sandwich, sur un banc de parc. Elle a commencé à me parler, en portugais, et nous avons échangé comme ça pour un bon moment. Je ne parle pas vraiment le portugais mais étant donné que je parle français et espagnol, je trouve beaucoup de similarité. J'ai compris en gros ce qu'elle m'a dit. J'ai appris qu'elle était divorcé, son ex-mari s'étant fait la malle avec une française. Elle a 75 ans et elle a 1 fils et 2 petits enfants. Elle était super offusquée de voir les déchets laissé par les gens, ils devraient être arrêté par la police qu'elle disait...!!! Elle n'a pas voulu de la moitié de ma carotte... ses dents étant trop vieilles et pourries qu'elle disait!! Un peu plus tard, je me suis fait suivre par un jeune débil léger... un peu insécurisant mais il n'avait pas la tête d'un tueur... Je l'ai ignoré et il a fini par me quitté, en fait, il n'avait pas trop le choix, j'étais entrée dans un endroit pour utiliser l'internet... il s'est tanné de m'attendre et il est parti, à mon plus grand soulagement!!
Bon, j'ai profité de mon séjour là pour faire du magasinage. J'en ai ragé de ne pas trouver de jeans qui me m'allait bien... ce n'est pas faute d'avoir essayé!!! Par contre, j'ai trouvé chaussure à mon pied. Je me suis procuré une paire d'espadrille, question de faire un peu de jogging et de marcher de façon plus confortable. Lorsque j'ai essayé les chaussures, l'homme qui m'a remis des sacs en plastique... Bon, ce n'est pas comme essayer des chaussures avec des bas mais il faut dire que ça prévient assez bien la propagation des diverses maladies de pieds!! Il ne faut juste pas oublier de prendre en considération qu'en temps normal, il va y avoir une épaisseur supplémentaire, les bas!!
Bon, après les chaussures, un soutient-gorge de sport s'avérait nécessaire pour jogger de manière plus confortable!! Je suis entrée dans un magasin de madame et j'y ai trouvé ce que je cherchais. La personne qui m'a aidé par contre était un petit homme, qui parlait sur le bout de la langue mais qui par chance s'exprimait bien en anglais. Le pauvre, il en a fait des aller-retour dans le backstore... je ne suis pas trop habituée avec les tailles européennes... alors j'en ai essayée une puis une autre!!! Ce fut bien divertissant!!!
lundi 13 juin 2011
L'expérience Manjarin
Bon, il me vient en tête une autre histoire assez rocambolesque du chemin de compostelle. C'est l'histoire d'un lieu assez particulier...
Je marchais avec la merveilleuse Lydie et nous étions en pourparler à savoir où nous allions crécher le soir en question. Je voulais pour ma part m'arrêter à Manjarin. Sur ma carte, c'était à une distance qui me convenait, soit environ 30km de marche. Toutes les personnes avec qui j'avais discuté plus tôt de mon plan de match ont bien fait de me décourager, le lieu en question n'étant pas trop recommandable, semble-t-il. Je n'étais évidemment pas au courant de la polémique étant donné que je voyageais sans guide, seulement avec 2 feuilles 8"x11".
Je vous fait un topo de ce que les gens m'ont dit. C'est un lieu en plein milieu de "nowhere", la seule maison habitée de ce village fantôme... Tenu par un ex homme d'affaire de Madrid qui a tout laissé derrière pour vivre selon ses ideaux. Selon certains guides, il serait un marxiste, leliniste un peu fêlé avec des idées politiques bien arrêtées. Selon un pélerin, le gars en question serait un ancien hippie avec des vertues de guérisseur. Bref, tout un personnage en perspective ce cher Thomas!!
L'idée de faire la rencontre de cette curiosité humaine me plaisait bien. Par contre, j'étais un peu craintive à l'idée d'y aller seule. Finalement, Lydie se décide et elle propose de m'accompagner. Yé, toute une aventure en question nous attendait!! Et ce fut effectivement toute une aventure...
C'est un endroit assez bizarre qui se veut un accueil pour pélerin, assez primitif. Pas d'électricité et pas d'eau courante à notre disposition, un genre de chalet et ça me plaisait assez, au premier regard. Par contre, après quelques instants, mon idée du lieu a un peu changée. Ça me donnait l'impression d'une genre de commune mais pas hippie du tout. En fait, le Thomas en question se prend pour un membre des Templiers. Il est le chef et il a des gens à son service.
On nous a bien accueilli, mais pas par Thomas. En fait, nous n'avons pas du tout échangé avec cet homme plutôt dégoutant. Il y avait un certain Olivier, un français plutôt sympatique qui nous a tenu compagnie. Il nous a même fait faire un tour du village, qui est tout de même habité par quelques personnes. Il nous a amené dans son tipi de luxe!! Tout fait en bois en dedans, avec une entrée en tuile de céramique, des fenêtres et un poêle. Nous n'avons pas fumé le calumet de la paix mais nous avons bien échangé sur différents sujets, ce fut très intéressant.
De retour au refuge, nous avons attendu dans le grenier, jusqu'au moment du souper. À cet endroit, tout est réglé au quart de tour, l'heure des repas, l'heure des corvées ménagères, l'heure des travaux extérieur, l'heure de la prière et jusqu'à l'heure du lever. Une chance pour nous, nous n'avions qu'à respecter les heures de repas, du coucher et du lever. Et pas question de se lever avant l'heure!!! 7h00 et pas avant, même pas le droit de parler au risque de se faire rabrouer!!! Je crois que c'est ça qui m'a le plus dérangé, cette imposition et cette rigidité dans l'horraire et la liberté d'agir. Je dois mentionner ici qu'ils étaient plusieurs à graviter autour de ce lieu, avec Thomas en tant que chef. Ça m'a presque fait l'effet d'une secte.
Bon, nous avons bien mangé et bien dormi, malgré que nous étions sur des matelas pas trop trop propres, les uns à côté des autres dans le grenier. Nul besoin de vous dire que la douche n'étais pas une option!!! Les toilettes, une bécosse l'autre côté du chemin... je me suis bien assurée de ne pas trop boire en soirée!!!
Au petit matin, je ne pouvais plus resté là, j'étais trop emplie d'un sentiment de malaise. Le petit déjeûner nous étais offert mais je ne pouvais pas attendre... je ne me sentais pas à ma place, je me sentais étouffée, comme brimée dans ma liberté et mes convictions. Je n'étais pas la seule à avoir ce feeling. Nous étions 5 et je peux vous dire que tous les 5 avons ressenti un peu la même chose.
Le beau dans tout ça, s'est qu'il s'est formé un certain lien entre nous 5 et le soir venu, à Ponferrada, nous nous sommes fait un de ces festins!!! C'était mémorable... une gigantesque salade préparé par Laurent, des pâtes préparées par moi et une merveilleuse salade de fruit servi à même le melon d'eau!!!
J'en garde un bon souvenir malgré tout et malgré les "bibittes" que j'ai attrappée... Et oui, je me trouvais bien bonne de n'avoir pas connu les punaises de lit jusqu'à ce moment. Une ou 2 journées après mon séjour à Manjarin, j'ai commencé à avoir plein de piqûres sur le corps... Mais ne vous inquiétez pas... c'est maintenant chose du passé. J'ai pris des mesures de guerres pour me débarasser de ces bestioles!
Je marchais avec la merveilleuse Lydie et nous étions en pourparler à savoir où nous allions crécher le soir en question. Je voulais pour ma part m'arrêter à Manjarin. Sur ma carte, c'était à une distance qui me convenait, soit environ 30km de marche. Toutes les personnes avec qui j'avais discuté plus tôt de mon plan de match ont bien fait de me décourager, le lieu en question n'étant pas trop recommandable, semble-t-il. Je n'étais évidemment pas au courant de la polémique étant donné que je voyageais sans guide, seulement avec 2 feuilles 8"x11".
Je vous fait un topo de ce que les gens m'ont dit. C'est un lieu en plein milieu de "nowhere", la seule maison habitée de ce village fantôme... Tenu par un ex homme d'affaire de Madrid qui a tout laissé derrière pour vivre selon ses ideaux. Selon certains guides, il serait un marxiste, leliniste un peu fêlé avec des idées politiques bien arrêtées. Selon un pélerin, le gars en question serait un ancien hippie avec des vertues de guérisseur. Bref, tout un personnage en perspective ce cher Thomas!!
L'idée de faire la rencontre de cette curiosité humaine me plaisait bien. Par contre, j'étais un peu craintive à l'idée d'y aller seule. Finalement, Lydie se décide et elle propose de m'accompagner. Yé, toute une aventure en question nous attendait!! Et ce fut effectivement toute une aventure...
C'est un endroit assez bizarre qui se veut un accueil pour pélerin, assez primitif. Pas d'électricité et pas d'eau courante à notre disposition, un genre de chalet et ça me plaisait assez, au premier regard. Par contre, après quelques instants, mon idée du lieu a un peu changée. Ça me donnait l'impression d'une genre de commune mais pas hippie du tout. En fait, le Thomas en question se prend pour un membre des Templiers. Il est le chef et il a des gens à son service.
On nous a bien accueilli, mais pas par Thomas. En fait, nous n'avons pas du tout échangé avec cet homme plutôt dégoutant. Il y avait un certain Olivier, un français plutôt sympatique qui nous a tenu compagnie. Il nous a même fait faire un tour du village, qui est tout de même habité par quelques personnes. Il nous a amené dans son tipi de luxe!! Tout fait en bois en dedans, avec une entrée en tuile de céramique, des fenêtres et un poêle. Nous n'avons pas fumé le calumet de la paix mais nous avons bien échangé sur différents sujets, ce fut très intéressant.
De retour au refuge, nous avons attendu dans le grenier, jusqu'au moment du souper. À cet endroit, tout est réglé au quart de tour, l'heure des repas, l'heure des corvées ménagères, l'heure des travaux extérieur, l'heure de la prière et jusqu'à l'heure du lever. Une chance pour nous, nous n'avions qu'à respecter les heures de repas, du coucher et du lever. Et pas question de se lever avant l'heure!!! 7h00 et pas avant, même pas le droit de parler au risque de se faire rabrouer!!! Je crois que c'est ça qui m'a le plus dérangé, cette imposition et cette rigidité dans l'horraire et la liberté d'agir. Je dois mentionner ici qu'ils étaient plusieurs à graviter autour de ce lieu, avec Thomas en tant que chef. Ça m'a presque fait l'effet d'une secte.
Bon, nous avons bien mangé et bien dormi, malgré que nous étions sur des matelas pas trop trop propres, les uns à côté des autres dans le grenier. Nul besoin de vous dire que la douche n'étais pas une option!!! Les toilettes, une bécosse l'autre côté du chemin... je me suis bien assurée de ne pas trop boire en soirée!!!
Au petit matin, je ne pouvais plus resté là, j'étais trop emplie d'un sentiment de malaise. Le petit déjeûner nous étais offert mais je ne pouvais pas attendre... je ne me sentais pas à ma place, je me sentais étouffée, comme brimée dans ma liberté et mes convictions. Je n'étais pas la seule à avoir ce feeling. Nous étions 5 et je peux vous dire que tous les 5 avons ressenti un peu la même chose.
Le beau dans tout ça, s'est qu'il s'est formé un certain lien entre nous 5 et le soir venu, à Ponferrada, nous nous sommes fait un de ces festins!!! C'était mémorable... une gigantesque salade préparé par Laurent, des pâtes préparées par moi et une merveilleuse salade de fruit servi à même le melon d'eau!!!
J'en garde un bon souvenir malgré tout et malgré les "bibittes" que j'ai attrappée... Et oui, je me trouvais bien bonne de n'avoir pas connu les punaises de lit jusqu'à ce moment. Une ou 2 journées après mon séjour à Manjarin, j'ai commencé à avoir plein de piqûres sur le corps... Mais ne vous inquiétez pas... c'est maintenant chose du passé. J'ai pris des mesures de guerres pour me débarasser de ces bestioles!
vendredi 10 juin 2011
La casserole
Je m'en voudrais de ne pas vous partager la petite histoire de la casserole.
En arrivant dans la Galice, dernière région espagnole se retrouvant sur le chemin de compostelle, nous avons eu une mauvaise surprise. Je dit nous car nous étions un groupe de 3 qui marchions ensemble depuis quelques jours.
Nous avions pris l'habitude de nous faire à souper le soir, question de partager une bonne table, un bon vin et ce, à peu de frais. Alors, fidèle à nos habitudes, nous avions fait toutes les courses en prévision du souper dans une ville qui se trouvait sur le chemin avant notre destination finale. Le gîte en question étant situé dans un petit village de rien du tout oú il n'y avait pas de marché, qu'un restaurant-bar.
Arrivé au gîte, tout neuf avec une superbe cuisine et cuisinière en vitro-céramique, le nec plus ultra quoi!!! Bien quelle ne fut pas notre surprise de constater qu'elle n'était pas fournie en quincaillerie de cuisine... pas de casserole, pas de couvert, pas d'ustensil... Oh.... comme j'étais frustrée car dans mon guide, il y était dit qu'il y avait un coin cuisine... effectivement, il y avait une cuisine mais à quoi bon, il n'y avait rien pour se préparer notre bouffe...
Je me suis alors dit que nous n'allions pas être pris en otage alimentaire par le resto-bar du village... j'allais trouver une casserole... c'est pas vrai que nous avions traîné sur 7km notre bouffe sans pouvoir en profiter... Je me dirigeai alors avec mon ami au bar, question d'acheter une bonne bouteille de vin et par le fait même, demander une casserole!! Chose qui se fait tous les jours quoi!!! Et bien, nous partime qu'avec notre maigre bouteille de vin, casserole nous ne vîmes point la couleur... Même une vieille dame que j'ai tenté d'amadouer d'a pas voulu nous aider dans notre quête. Bon, on a tout de même résisté au resto-bar et nous nous sommes fait une soirée tapas avec ce que nous avions qui n'avait pas besoin d'être cuisiné. Ce fut mémorable!!!
Le lendemain, encore une fois nous avions fait nos courses plus tôt sur le parcours pour compléter ce que nous traînions depuis la veille. Comble du malheur, nous sommes tombé sur un autre gîte avec cuisine non aménagée... Là, c'était le comble... mais au moins, l'hospitalière nous a donné l'explication à cette situation problématique. Je me trouvais, malgré cette explication, privée d'une partie de ma liberté... moi qui déteste être dépendante...
Bon, le surlendemain, nous allions dans un gîte municipal et nous avions espoir d'y retrouver une cuisine aménagée... et bien, nous avions nourri tous ces espoirs en vain... il y avait bien une casserole, mais pour toute une auberge... ça n'allait pas le faire. Qu'a cela ne tienne, je me suis donné comme défi de nous trouvé de quoi ce les faire nos fameuses pâtes que l'on trainait depuis 3 jours.
C'est alors que Lowell et moi sommes parti en mission... Trouver une gamelle, que je planifiais garder pour le reste de mon voyage si j'avais a faire du camping... Bon, après avoir tourné en rond dans la ville, j'ai demandé de l'aide à la dame du bar où nous nous étions arrêter prendre une bière. Elle nous a dirigé vers une "ferreteria", endroit où ils vendent toute sorte de chose en métal. C'était en au de la côte en sortant du village, les gens croyaient que l'on était perdu. Arrivé à l'endroit en question, on a été bien acceuilli par une gentille dame qui malheureusement n'a pas pu nous aider. Elle nous amena donc voir son fils dans l'atelier derrière dans l'espoir qu'il puisse faire quelque chose pour nous... L'atelier, c'était un gros atelier où les hommes étaient en train de construire une rampe pour un balcon... Je me demande si réellement la dame pensait qu'il allait pouvoir nous aider son fils... allait-t'il nous forger une casserole ou une marmitte...??? En fait, il a été très gentil et oui, il nous a aider en nous indiquant une autre "ferreteria" en ville. Nous avons finalement trouvé!!!
Nul besoin de vous mentionné que ces pâtes, elles étaient très bonnes!!! Mais surtout, elle était aromatisée d'une histoire roquanbolesque!! Avevc cette casserole, je retrouvais enfin ma totale liberté et oui, nous l'avons utilisée une autre fois. Est-ce que je continue à me la traîner? Non, car elle est maintenant dédicacée par mes 2 chers amis et elle aura une autre fonction toute spéciale chez moi, à Montréal.
En arrivant dans la Galice, dernière région espagnole se retrouvant sur le chemin de compostelle, nous avons eu une mauvaise surprise. Je dit nous car nous étions un groupe de 3 qui marchions ensemble depuis quelques jours.
Nous avions pris l'habitude de nous faire à souper le soir, question de partager une bonne table, un bon vin et ce, à peu de frais. Alors, fidèle à nos habitudes, nous avions fait toutes les courses en prévision du souper dans une ville qui se trouvait sur le chemin avant notre destination finale. Le gîte en question étant situé dans un petit village de rien du tout oú il n'y avait pas de marché, qu'un restaurant-bar.
Arrivé au gîte, tout neuf avec une superbe cuisine et cuisinière en vitro-céramique, le nec plus ultra quoi!!! Bien quelle ne fut pas notre surprise de constater qu'elle n'était pas fournie en quincaillerie de cuisine... pas de casserole, pas de couvert, pas d'ustensil... Oh.... comme j'étais frustrée car dans mon guide, il y était dit qu'il y avait un coin cuisine... effectivement, il y avait une cuisine mais à quoi bon, il n'y avait rien pour se préparer notre bouffe...
Je me suis alors dit que nous n'allions pas être pris en otage alimentaire par le resto-bar du village... j'allais trouver une casserole... c'est pas vrai que nous avions traîné sur 7km notre bouffe sans pouvoir en profiter... Je me dirigeai alors avec mon ami au bar, question d'acheter une bonne bouteille de vin et par le fait même, demander une casserole!! Chose qui se fait tous les jours quoi!!! Et bien, nous partime qu'avec notre maigre bouteille de vin, casserole nous ne vîmes point la couleur... Même une vieille dame que j'ai tenté d'amadouer d'a pas voulu nous aider dans notre quête. Bon, on a tout de même résisté au resto-bar et nous nous sommes fait une soirée tapas avec ce que nous avions qui n'avait pas besoin d'être cuisiné. Ce fut mémorable!!!
Le lendemain, encore une fois nous avions fait nos courses plus tôt sur le parcours pour compléter ce que nous traînions depuis la veille. Comble du malheur, nous sommes tombé sur un autre gîte avec cuisine non aménagée... Là, c'était le comble... mais au moins, l'hospitalière nous a donné l'explication à cette situation problématique. Je me trouvais, malgré cette explication, privée d'une partie de ma liberté... moi qui déteste être dépendante...
Bon, le surlendemain, nous allions dans un gîte municipal et nous avions espoir d'y retrouver une cuisine aménagée... et bien, nous avions nourri tous ces espoirs en vain... il y avait bien une casserole, mais pour toute une auberge... ça n'allait pas le faire. Qu'a cela ne tienne, je me suis donné comme défi de nous trouvé de quoi ce les faire nos fameuses pâtes que l'on trainait depuis 3 jours.
C'est alors que Lowell et moi sommes parti en mission... Trouver une gamelle, que je planifiais garder pour le reste de mon voyage si j'avais a faire du camping... Bon, après avoir tourné en rond dans la ville, j'ai demandé de l'aide à la dame du bar où nous nous étions arrêter prendre une bière. Elle nous a dirigé vers une "ferreteria", endroit où ils vendent toute sorte de chose en métal. C'était en au de la côte en sortant du village, les gens croyaient que l'on était perdu. Arrivé à l'endroit en question, on a été bien acceuilli par une gentille dame qui malheureusement n'a pas pu nous aider. Elle nous amena donc voir son fils dans l'atelier derrière dans l'espoir qu'il puisse faire quelque chose pour nous... L'atelier, c'était un gros atelier où les hommes étaient en train de construire une rampe pour un balcon... Je me demande si réellement la dame pensait qu'il allait pouvoir nous aider son fils... allait-t'il nous forger une casserole ou une marmitte...??? En fait, il a été très gentil et oui, il nous a aider en nous indiquant une autre "ferreteria" en ville. Nous avons finalement trouvé!!!
Nul besoin de vous mentionné que ces pâtes, elles étaient très bonnes!!! Mais surtout, elle était aromatisée d'une histoire roquanbolesque!! Avevc cette casserole, je retrouvais enfin ma totale liberté et oui, nous l'avons utilisée une autre fois. Est-ce que je continue à me la traîner? Non, car elle est maintenant dédicacée par mes 2 chers amis et elle aura une autre fonction toute spéciale chez moi, à Montréal.
Santiago
Un petit mot sur Santiago.
J'ai trouvé que c'est une ville avec une énergie bien particulière. Ça ne peut pas faire autrement avec tous ces pélerins qui y arrivent tous les jours. On n'y voit que des visages heureux, émus, parfois triste. On se serre dans les bras les uns les autres, content de se revoir après quelques jours sans se cotoyer. Même les gens que l'on aura vu qu'une journée, tout d'un coup deviennent comme des amis de longue date... Des amis du chemin de Compostelle. Des coordonnées sont échangées dans le but de peut-être un jour se revoir...
J'y ai vécu quelques jours et ça m'a plu, je dois avouer!! L'ambiance, l'architecture, les petites rues labyrinthiques, les animations dans la rue, les restaurants... et les milles et un magasin de babiole et de ramasse poussière à l'effigie du Chemin de Compostelle.
J'ai eu la chance d'assister à 2 messes dans la cathédrale et d'y voir les 2 fois le botafumeiro, un immense encenssoir qui est promené tel un pendule. Wow, à chaque fois, j'en ai eu les larmes au yeux et la gorge serrée par l'émotion. C'était tout simplement magnifique.
J'ai trouvé que c'est une ville avec une énergie bien particulière. Ça ne peut pas faire autrement avec tous ces pélerins qui y arrivent tous les jours. On n'y voit que des visages heureux, émus, parfois triste. On se serre dans les bras les uns les autres, content de se revoir après quelques jours sans se cotoyer. Même les gens que l'on aura vu qu'une journée, tout d'un coup deviennent comme des amis de longue date... Des amis du chemin de Compostelle. Des coordonnées sont échangées dans le but de peut-être un jour se revoir...
J'y ai vécu quelques jours et ça m'a plu, je dois avouer!! L'ambiance, l'architecture, les petites rues labyrinthiques, les animations dans la rue, les restaurants... et les milles et un magasin de babiole et de ramasse poussière à l'effigie du Chemin de Compostelle.
J'ai eu la chance d'assister à 2 messes dans la cathédrale et d'y voir les 2 fois le botafumeiro, un immense encenssoir qui est promené tel un pendule. Wow, à chaque fois, j'en ai eu les larmes au yeux et la gorge serrée par l'émotion. C'était tout simplement magnifique.
Mon expérience du camino
Bon, il s'est écoulé quelques jours depuis mon départ de Santiago de Compostelle. J'ai eu le temps d'atterrir et de faire un peu le point sur mon expérience.
Quoi dire, c'est encore un peu difficile d'en parler car je ne sais pas trop par où commencer...
Je commencerai par vous dire que j'ai atteint les objectifs que je m'étais fixés. Je suis allée chercher une expérience qui me sortait de ma zone de confort physique et psychologique. Chaque jour un nouvel endroit, l'inconnu, l'incertitude, de nouvelles rencontres. Ce fut pour moi un défi physique certe, mais surtout mental. Il a fallu que je me remette en question a quelques reprises, que je change d'attitude, que je m'ouvre à l'autre, que je prenne des risques. Tous ces efforts, ils m'ont été rendu au centuple. Je me suis rendue compte que pour retirer le maximum d'une situation, il faut s'impliquer, y mettre du sien au mieux de son savoir et de son pouvoir. Alors que j'écris ses lignes, je suis toujours dans le processus de totalement assimiler les apprentissages que j'ai vécu. N'est-ce pas ça la vie? Nous sommes toujours en apprentissage...
J'y ai vécu des moments de pur bonheur. Des moments de bonheur tout simple... un bel échange avec un inconnu, un morceau de chocolat partagé, une soirée bien arosée, le bien-être après une montée exigente, une bonne douche chaude, un lit confortable, un poême, une chanson, un rire... et j'en passe. Le bonheur dans les petites choses, le bonheur que j'ai réapprivoisé, le bonheur sans culpabilité.
Je retiens les beaux paysages oui, mais ce que je garderai en mémoire, ce sont les rencontres avec les gens. Des gens de partout avec des bagages personnels bien à eux. Je les ai trouvé tous beaux que ce soit dans leur joie de vivre ou dans leur mélancolie, dans leur démarche personnelle, leur raison d'être sur le chemin, leur passé et leurs rêves. J'ai en mémoire des conversations, des confidences... Merci à ceux qui m'auront accordé leur confiance.
Il y a sur le chemin également une belle énergie, un sens du partage et du souci de l'autre.
Par contre, plus j'avançais sur le chemin, plus le chemin me devenait parfois lourd. Lourd car trop fréquenté, car devenu trop commercial... Je ne me sentais plus une pélerine, mais plutôt une caministe (terme qui n'est pas le mien...) En fait, je me retrouvais un peu perdu dans un monde devenu un monde de tourisme. Je dirais que les 200 derniers km auront un peu entâché mon expérience. Il y avait un esprit de je m'enfoutisme, de course au gîte... J'ai bien heureusement été capable de m'en détacher et j'ai marché les derniers miles avec 2 personnes extraordinaires.
C'est avec une certaine appréhension que j'arrivai á Santiago. Comment allais-je me sentir? Qu'allais-je faire après? On aurait dit que le matin de mon arrivée, il y avait une ficelle qui me tirait vers Santiago alors qu'avant, j'y étais attirée. Malgré que j'étais prête à mettre fin au camino, une partie de moi ne voulait pas... une fois en face de la cathédrale, je me suis dite, enfin, j'y suis... J'y suis au bout de moi-même. J'ai accompli un rêve et par le fait même, je m'y suis retrouvée. Comme on dit: Je l'ai fait!!!
Comme mentionné dans un article plus tôt, la boucle fut bouclée à Muxia. Avec la mer qui se déchaînait sur les berges rocheuses, c'est un peu comme une renaissance que j'y ai vécu. On ne peut pas dire que j'ai complètement changé de personalité, non... Mais je suis bien avec moi-même... il ne m'aura fallu que 1600km de marche pour le comprendre...
À tous, je vous souhaite un jour de vivre une telle expérience.
Quoi dire, c'est encore un peu difficile d'en parler car je ne sais pas trop par où commencer...
Je commencerai par vous dire que j'ai atteint les objectifs que je m'étais fixés. Je suis allée chercher une expérience qui me sortait de ma zone de confort physique et psychologique. Chaque jour un nouvel endroit, l'inconnu, l'incertitude, de nouvelles rencontres. Ce fut pour moi un défi physique certe, mais surtout mental. Il a fallu que je me remette en question a quelques reprises, que je change d'attitude, que je m'ouvre à l'autre, que je prenne des risques. Tous ces efforts, ils m'ont été rendu au centuple. Je me suis rendue compte que pour retirer le maximum d'une situation, il faut s'impliquer, y mettre du sien au mieux de son savoir et de son pouvoir. Alors que j'écris ses lignes, je suis toujours dans le processus de totalement assimiler les apprentissages que j'ai vécu. N'est-ce pas ça la vie? Nous sommes toujours en apprentissage...
J'y ai vécu des moments de pur bonheur. Des moments de bonheur tout simple... un bel échange avec un inconnu, un morceau de chocolat partagé, une soirée bien arosée, le bien-être après une montée exigente, une bonne douche chaude, un lit confortable, un poême, une chanson, un rire... et j'en passe. Le bonheur dans les petites choses, le bonheur que j'ai réapprivoisé, le bonheur sans culpabilité.
Je retiens les beaux paysages oui, mais ce que je garderai en mémoire, ce sont les rencontres avec les gens. Des gens de partout avec des bagages personnels bien à eux. Je les ai trouvé tous beaux que ce soit dans leur joie de vivre ou dans leur mélancolie, dans leur démarche personnelle, leur raison d'être sur le chemin, leur passé et leurs rêves. J'ai en mémoire des conversations, des confidences... Merci à ceux qui m'auront accordé leur confiance.
Il y a sur le chemin également une belle énergie, un sens du partage et du souci de l'autre.
Par contre, plus j'avançais sur le chemin, plus le chemin me devenait parfois lourd. Lourd car trop fréquenté, car devenu trop commercial... Je ne me sentais plus une pélerine, mais plutôt une caministe (terme qui n'est pas le mien...) En fait, je me retrouvais un peu perdu dans un monde devenu un monde de tourisme. Je dirais que les 200 derniers km auront un peu entâché mon expérience. Il y avait un esprit de je m'enfoutisme, de course au gîte... J'ai bien heureusement été capable de m'en détacher et j'ai marché les derniers miles avec 2 personnes extraordinaires.
C'est avec une certaine appréhension que j'arrivai á Santiago. Comment allais-je me sentir? Qu'allais-je faire après? On aurait dit que le matin de mon arrivée, il y avait une ficelle qui me tirait vers Santiago alors qu'avant, j'y étais attirée. Malgré que j'étais prête à mettre fin au camino, une partie de moi ne voulait pas... une fois en face de la cathédrale, je me suis dite, enfin, j'y suis... J'y suis au bout de moi-même. J'ai accompli un rêve et par le fait même, je m'y suis retrouvée. Comme on dit: Je l'ai fait!!!
Comme mentionné dans un article plus tôt, la boucle fut bouclée à Muxia. Avec la mer qui se déchaînait sur les berges rocheuses, c'est un peu comme une renaissance que j'y ai vécu. On ne peut pas dire que j'ai complètement changé de personalité, non... Mais je suis bien avec moi-même... il ne m'aura fallu que 1600km de marche pour le comprendre...
À tous, je vous souhaite un jour de vivre une telle expérience.
lundi 6 juin 2011
La fin d'une aventure... le début d'une nouvelle vie
Pardonnez-moi mon silence des dernières semaines... je voulais vivre pleinement les derniers miles du Camino.
Je suis à Santiago. De retour après un séjour au bout de la terre, Fisterra. Ville de l'extême ouest de l'Europe, supposément là où tout s'arrête... Et bien pas pour moi, j'ai plutôt vécu la fin à Muxia, une ville un peu plus au nord. Petit bourg de rien au bord de la mer... infini à l'horizon, immensité de toutes possibilités... une renaissance...
J'en suis encore en train de réfléchir sur mon expérience, sur ce que j'en retiens, ce que j'en retire... C'est un peu un cafouilli d'émotions pour le moment. Je vais avoir besoin de quelques jours pour décanter tout ça...
Quand j'en aurai fait le tour, je vous reviendrai... d'ici là, je poursuis ma route vers une autre aventure, un autre chemin, une autre démarche.
Portugal, attention, me voilà!
Je suis à Santiago. De retour après un séjour au bout de la terre, Fisterra. Ville de l'extême ouest de l'Europe, supposément là où tout s'arrête... Et bien pas pour moi, j'ai plutôt vécu la fin à Muxia, une ville un peu plus au nord. Petit bourg de rien au bord de la mer... infini à l'horizon, immensité de toutes possibilités... une renaissance...
J'en suis encore en train de réfléchir sur mon expérience, sur ce que j'en retiens, ce que j'en retire... C'est un peu un cafouilli d'émotions pour le moment. Je vais avoir besoin de quelques jours pour décanter tout ça...
Quand j'en aurai fait le tour, je vous reviendrai... d'ici là, je poursuis ma route vers une autre aventure, un autre chemin, une autre démarche.
Portugal, attention, me voilà!
vendredi 20 mai 2011
Quotidien du pélerin
Bon, pour ceux qui se demade à quoi ressemble une journée typique pour moi, je vais tenter de vous en faire une bonne description.
Le matin, le bruit commence vers 5h30. Je ne l'entend pas vraiment car j'ai appris à ne plus me réveiller à ces sons. Mon heure de réveil correspond plutôt à 6h30. Je commence tranquillement à m'étirer et à me preparer à quitter le lit. Parfois, il y a des matins plus brutaux comme par exemple ce matin lorsqu'une dame à décidé que tout le monde avait assez dormi et qui a allumer les lumière à 6h30 tapante. Bon, je dirais que ça saisi!!
Bon, par la suite, je m'habille, je finalise mon sac-à-dos et je vais déjeûner. Après le brossage de dent, j'enfile les bottes de marche et je part. Lentement au début question de réchauffer les muscles, surtout que les matins sont tout de même assez frisquet. Je marche en général 3 heures avant de prendre un petit break et je repart. Vers 12h30 ou 13h00, je manger mon dîner et je décide si je continue plus loin ou je m'arrête pour la journée. En général, je continue... Je me chante alors la petite chansonette du Petit Castor: " et une fois qu'elle est partie, rien ne peux l'arrêter" Bon, c'est un peu con je le sais mais ça me fait sourire!!
Une fois arrivée au gîte, je fais mes étirements et je prend le temps de me reposer quelques minutes avant d'aller prendre ma douche et de laver mon linge. Après, ça dépend, c'est la partie variable de la journée. Soit je retourne m'étendre en écoutant un peu de musique quand mon i-Pod fonctionne, soit je jase avec des gens que je connais, soit je vais faire un tour de ville, soit je vais faire les courses pour le lendemain.
Le repas du soir ce prend en général vers 19h00 et c'est assez relax par la suite.
Je retourne dans mon lit en général vers les 21h00-21h30, je mets mes bouchons dans les oreilles (un indispensable dans les dortoirs) et je m'endors tranquillement pas vite...jusqu'au lendemain.
C'est en gros un peu ça!! Même en changeant d'endroit chaque jour, il y a une certaine routine qui se forme... on n'y échappe pas!!!
Le matin, le bruit commence vers 5h30. Je ne l'entend pas vraiment car j'ai appris à ne plus me réveiller à ces sons. Mon heure de réveil correspond plutôt à 6h30. Je commence tranquillement à m'étirer et à me preparer à quitter le lit. Parfois, il y a des matins plus brutaux comme par exemple ce matin lorsqu'une dame à décidé que tout le monde avait assez dormi et qui a allumer les lumière à 6h30 tapante. Bon, je dirais que ça saisi!!
Bon, par la suite, je m'habille, je finalise mon sac-à-dos et je vais déjeûner. Après le brossage de dent, j'enfile les bottes de marche et je part. Lentement au début question de réchauffer les muscles, surtout que les matins sont tout de même assez frisquet. Je marche en général 3 heures avant de prendre un petit break et je repart. Vers 12h30 ou 13h00, je manger mon dîner et je décide si je continue plus loin ou je m'arrête pour la journée. En général, je continue... Je me chante alors la petite chansonette du Petit Castor: " et une fois qu'elle est partie, rien ne peux l'arrêter" Bon, c'est un peu con je le sais mais ça me fait sourire!!
Une fois arrivée au gîte, je fais mes étirements et je prend le temps de me reposer quelques minutes avant d'aller prendre ma douche et de laver mon linge. Après, ça dépend, c'est la partie variable de la journée. Soit je retourne m'étendre en écoutant un peu de musique quand mon i-Pod fonctionne, soit je jase avec des gens que je connais, soit je vais faire un tour de ville, soit je vais faire les courses pour le lendemain.
Le repas du soir ce prend en général vers 19h00 et c'est assez relax par la suite.
Je retourne dans mon lit en général vers les 21h00-21h30, je mets mes bouchons dans les oreilles (un indispensable dans les dortoirs) et je m'endors tranquillement pas vite...jusqu'au lendemain.
C'est en gros un peu ça!! Même en changeant d'endroit chaque jour, il y a une certaine routine qui se forme... on n'y échappe pas!!!
Petit monsieur au nez vert
Aujourd'hui, j'ai fait une drôle de rencontre. Je m'enlignais pour reprendre le sentier à la sortie d'un village et un vieux monsieur, au nez vert, m'a abordé. Quel était le problème avec son nez... je n'ai pas vraiment voulu trouvé une réponse à mon interogation... En fait, ce gentil "petit lutin" voulait tout simplement m'indiquer un racourci pour atteindre le prochain village, celui-là même où je planifiais m'arrêter pour la nuit.
Arrivée à l'auberge, j'ai demandé s'il restait de la place dans le dortoir. Imaginez ma surprise lorsque la dame m'a répondu qu'il ne lui en restait qu'une seule. Je me suis donc empressée de la lui prendre!!! Je me suis trouvée bien bonne d'avoir poursuivie ma petite voix intérieure qui me poussait à poursuivre la route malgré les évênements qui me dictaient de faire demi-tour.
J'attribue donc ma chance au petit bonhomme au nez vert... s'il ne m'avait pas indiqué le racourci, peut-être aurai-je eu à ajouter 6 km de marche à ma journée qui en comptait déjà 26.6.
Lors de mon arrivée au village, c'était un peu la cohue... Une jeune fille m'a demandé si j'avais vu 2 de ses compagnons car elle avait fait une réservation pour un gîte étant donné que c'était complet pour la journée. Il faut comprendre que c'est un peu la course au gîte ces temps-ci car ils sont souvent complet... Si on arrive trop tard... on doit se rendre au prochain village. Bon, revenons à nos moutons. Il y eu une autre dame qui m'a abordé pour me demander si je savais où était le gîte Los Templarios. Je lui ai dit que non mais que j'allais chercher avec elle. J'ai alors demandé à des locaux pour la direction. En chemin, la dame s'est esquivée en voulant plutôt aller voir à celui à l'entrée du village. Donc, j'ai continué seule avec un certain niveau d'inquiétude puisqu'en chemin, j'ai rencontré 2 hommes qui revenaient du gîte en question et ils affirmaient qu'il ne restait plus de place, seulement des chambres privées à 36€. Bon, je ne planifiais pas vraiment ce montant dans mon budget mais j'ai continué mon chemin. Je me disais que j'avais assez de Km dans les pattes pour la journée, surtout que l'après-midi s'annonçait étouffante de chaleur.
Arrivée à l'auberge, j'ai demandé s'il restait de la place dans le dortoir. Imaginez ma surprise lorsque la dame m'a répondu qu'il ne lui en restait qu'une seule. Je me suis donc empressée de la lui prendre!!! Je me suis trouvée bien bonne d'avoir poursuivie ma petite voix intérieure qui me poussait à poursuivre la route malgré les évênements qui me dictaient de faire demi-tour.
J'attribue donc ma chance au petit bonhomme au nez vert... s'il ne m'avait pas indiqué le racourci, peut-être aurai-je eu à ajouter 6 km de marche à ma journée qui en comptait déjà 26.6.
Non ce n'est pas le petit lutin vert...!! Mais c'est une belle prise de vue. C'est à ça que ressemblait mon chemin aujourd'hui, un beau desert vert. Je suis présentement dans la "meseta". C'est une région très plane où il y a des champs et des champs à perte de vue. C'est différent de ce que je suis habituée à voir, j'imagine que les prairies canadiennes peuvent avoir l'air de ça... sans les pélerins!!!
jeudi 19 mai 2011
Le mur
Le mur, je suis rentree dedans de plein fouet...
Ça s'est passe lorsque j'ai quitte le chemin d'Arles et que j'ai rejoins le Camino Frances a Puente de la Reina. Je l'anticipais deja mais je ne croyais pas que c'etait pour m'affecter a ce point.
J'ai du quitter un chemin qui etait intime, peu frequente et dans lequel je m'etais fait plein d'ami. Je me suis retrouve face a une toute autre realite: la foule... et un large chemin tout amenage.
Je me sentais etouffee et aucunement a ma place dans ce tas d'inconnu qui parcourait maintenant la meme route que moi. J'en etais meme presque etourdie de voir des pelerins devant moi, d'en voir me depasser et de moi-meme doubler d'autres marcheurs. Je me sentais un peu perdu dans ce sentier large et tout trace, dans ce grand espace trop souvent libre d'arbre.
Plusieurs jours j'ai traine une attitude tres negative sur le chemin. Je m'etais completement fermee aux autres mais egalement a la magie du chemin. Je ne m'y plaisais vraiment plus et j'avais meme hate d'en avoir fini. Je me sentais un peu comme dans un camp de vacances lorsque je me retrouvais dans les grosses auberges de pelerin. Et moi qui ai toujours deteste les camps de vacances comme de la peste...
Je me suis vite rendu compte que la peste, je l'avais cree moi-meme en dedans de mon coeur et de mon ame. Je me suis arretee, j'ai reflechi et je me suis dit qu'il fallait que je change mon attitude afin de continuer alegrement sur ce chemin.
Donc, au petit matin, je me suis levee, j'ai mi un sourire sur mon visage et de la joie dans mon coeur. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le vent avait tourne. Plein de belles rencontres se sont produitent depuis ce jour la et ça continu. A chaque jour, je rencontre des gens differents aux auberges ou je "creche". Chaque personne m'apporte des choses differentes lors de nos conversations et je dois admettre que je m'y plais maintenant!
Tout ça pour dire finalement que dans la vie, tout est une question d'attitude. Quand on est negatif, on attire a soit que du negatif. C'est lorsque l'on est positif et ouvert que les belles choses se produisent. Ben oui je savais deja tout ça... parcontre, je l'ai reellement experimente et je garderai toujours en memoire cet evenement pour les epreuves futures.
P.S. Veuillez bien excuser le manque d'accent sur les voyelles appropriees, je n'ai pas figure comment les faire sur ce clavier... et ce malgre mon positivisme!!! Je dirais que c'est mon manque de savoir informatique qui me joue des tours!
Ça s'est passe lorsque j'ai quitte le chemin d'Arles et que j'ai rejoins le Camino Frances a Puente de la Reina. Je l'anticipais deja mais je ne croyais pas que c'etait pour m'affecter a ce point.
J'ai du quitter un chemin qui etait intime, peu frequente et dans lequel je m'etais fait plein d'ami. Je me suis retrouve face a une toute autre realite: la foule... et un large chemin tout amenage.
Je me sentais etouffee et aucunement a ma place dans ce tas d'inconnu qui parcourait maintenant la meme route que moi. J'en etais meme presque etourdie de voir des pelerins devant moi, d'en voir me depasser et de moi-meme doubler d'autres marcheurs. Je me sentais un peu perdu dans ce sentier large et tout trace, dans ce grand espace trop souvent libre d'arbre.
Plusieurs jours j'ai traine une attitude tres negative sur le chemin. Je m'etais completement fermee aux autres mais egalement a la magie du chemin. Je ne m'y plaisais vraiment plus et j'avais meme hate d'en avoir fini. Je me sentais un peu comme dans un camp de vacances lorsque je me retrouvais dans les grosses auberges de pelerin. Et moi qui ai toujours deteste les camps de vacances comme de la peste...
Je me suis vite rendu compte que la peste, je l'avais cree moi-meme en dedans de mon coeur et de mon ame. Je me suis arretee, j'ai reflechi et je me suis dit qu'il fallait que je change mon attitude afin de continuer alegrement sur ce chemin.
Donc, au petit matin, je me suis levee, j'ai mi un sourire sur mon visage et de la joie dans mon coeur. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le vent avait tourne. Plein de belles rencontres se sont produitent depuis ce jour la et ça continu. A chaque jour, je rencontre des gens differents aux auberges ou je "creche". Chaque personne m'apporte des choses differentes lors de nos conversations et je dois admettre que je m'y plais maintenant!
Tout ça pour dire finalement que dans la vie, tout est une question d'attitude. Quand on est negatif, on attire a soit que du negatif. C'est lorsque l'on est positif et ouvert que les belles choses se produisent. Ben oui je savais deja tout ça... parcontre, je l'ai reellement experimente et je garderai toujours en memoire cet evenement pour les epreuves futures.
P.S. Veuillez bien excuser le manque d'accent sur les voyelles appropriees, je n'ai pas figure comment les faire sur ce clavier... et ce malgre mon positivisme!!! Je dirais que c'est mon manque de savoir informatique qui me joue des tours!
vendredi 13 mai 2011
je suis folle ou orgueilleuse ou les 2
Aujourd'hui, je ne croyais pas faire autant de kilométrage. Disons que j'ai été piquée dans mon orgueuil par une dame d'un certain âge. Ça fait déjà un bon bout de temps que nous marchons ensemble, en fait, que l'on est dans le même groupe. Hier, elle planifiait faire la même étape que moi et elle a changé de plan à la dernière minutes. Au lieu de s'arrêter à Azofra, ce qui fesait une étape de 22km, elle a décidée de se rendre jusqu'à Santo Domingo, ce qui fesait 37km. Bon, disons qu'hier, apres notre journée de 33km, ça ne me tentait pas trop...
Ce matin, la température était de notre bord, c'est à dire, un fond nuageux avec du vent frisquet, parfait pour la marche. Ce qui fait que je n'ai pas trop senti les km du matin. Je me suis alors dit, je vais marcher jusqu'a Azofra et on verra. A Azofra, je me sentais bien et je me suis dit, je vais continuer jusqu'à Cirueña et on verra. Rendue à Cirueña, je me sentais toujours d'attaque alors j'ai opté pour la totale.
Finalement, je me suis rendu a Santo Domingo malgré le soleil et la chaleur de l'apres midi. J'ai retrouvé mes dames, en fait ce sont elles qui m'ont retrouvées car elles ont reconnue mon chapeau et mes lunettes que j'avais oublié à la réception du g^tes. Ce qui fait que nous nous sommes payé une bonne sangria avec un bon repas de pâtes. Belle finale pour cette grosse journée.
Bonne nuit à tous, la mienne est bien méritée!!
Ce matin, la température était de notre bord, c'est à dire, un fond nuageux avec du vent frisquet, parfait pour la marche. Ce qui fait que je n'ai pas trop senti les km du matin. Je me suis alors dit, je vais marcher jusqu'a Azofra et on verra. A Azofra, je me sentais bien et je me suis dit, je vais continuer jusqu'à Cirueña et on verra. Rendue à Cirueña, je me sentais toujours d'attaque alors j'ai opté pour la totale.
Finalement, je me suis rendu a Santo Domingo malgré le soleil et la chaleur de l'apres midi. J'ai retrouvé mes dames, en fait ce sont elles qui m'ont retrouvées car elles ont reconnue mon chapeau et mes lunettes que j'avais oublié à la réception du g^tes. Ce qui fait que nous nous sommes payé une bonne sangria avec un bon repas de pâtes. Belle finale pour cette grosse journée.
Bonne nuit à tous, la mienne est bien méritée!!
vendredi 6 mai 2011
Les Pyrénées
Voici en image les fameuses Pyrénées. C'était absolument magnifique et je me sentais vraiment bien dans cet endroit. C'était vraiment paisible.
La vie de groupe
Après avoir connue la solitude extrême, j'en suis maintenant à apprendre la vie de groupe. J'ai rencontré un groupe de trois personnes qui ont été mise sur mon chemin au bon moment. J'étais vraiment dans un gros creux de vague, j'en avais vraiment marre et je voulais tout laisser tomber. À la vue de ces 3 personnes là, ma journée s'est tout à coup illuminée. Ce qui avait débuté comme un calvaire s'est terminé dans une effusion de rire et de bonheur.
Biensûr, je ne connaissais rien de ces personnes et au fur et à mesure des pas, ils sont devenus des amis. Nous formions une petite "famille". J'en parle au passé puisqu'un des membres de cette petite clique est en arrière de nous maintenant. J'ai beaucoup apprécié ces moments passés à 4, ce fut très agréable de connaître les caractéristiques de ces gens. 4 personnes, 4 univers totalement différents mais non incompatibles. On se découvrait des qualités, des petits travers, il a fallu faire des ajustements, mettre un peu d'eau dans son vin quoi! Mais ce que j'ai trouvé le plus beau, c'est que chacun y était accepté dans son entièreté.
Il y avait l'éternelle insécure, le gourmant grincheux, le maladroit optimiste et moi qui me retrouvais au milieu de tout ça. Si j'avais à me qualifier, je me donnerais comme titre la timide ricaneuse!!
Maintenant, le noyau s'est un peu aggrandi, nous somme présentement un petit groupe de 7. Dans la journée chacun y va à son rythme et en fin d'après-midi on se retrouve au gîte: On parle, on soupe ensemble et on ri. Je me reconfirme que dans un tel groupe, je ne suis pas des plus à l'aise... je ne suis pas celle qui va prendre la parole ni qui va prendre le "lead". Parfois ça me chagrine, mais bon, je suis comme ça. Je suis une silencieuse qui aime écouter les conversations et y mettre mon petit grain de sel lorsque l'occasion s'y présente. J'en apprends beaucoup sur moi-même en cotoyant ces gens, je trouve ça bien enrichissant malgré mon petit malaise.
Dans quelques jours, plusieurs personnes vont terminer leur chemin et retourner au travail ou à d'autres projets. C'est ça le chemin, les groupes se forment et se reforment au gré des jours. Dans quelques jours, je serai sur le Camino Francès, là où se rejoins tous les chemins depuis la France. Il va y en avoir du monde je vous dit!!! Pleins de rencontres intéressantes en perspectives...
Biensûr, je ne connaissais rien de ces personnes et au fur et à mesure des pas, ils sont devenus des amis. Nous formions une petite "famille". J'en parle au passé puisqu'un des membres de cette petite clique est en arrière de nous maintenant. J'ai beaucoup apprécié ces moments passés à 4, ce fut très agréable de connaître les caractéristiques de ces gens. 4 personnes, 4 univers totalement différents mais non incompatibles. On se découvrait des qualités, des petits travers, il a fallu faire des ajustements, mettre un peu d'eau dans son vin quoi! Mais ce que j'ai trouvé le plus beau, c'est que chacun y était accepté dans son entièreté.
Il y avait l'éternelle insécure, le gourmant grincheux, le maladroit optimiste et moi qui me retrouvais au milieu de tout ça. Si j'avais à me qualifier, je me donnerais comme titre la timide ricaneuse!!
Maintenant, le noyau s'est un peu aggrandi, nous somme présentement un petit groupe de 7. Dans la journée chacun y va à son rythme et en fin d'après-midi on se retrouve au gîte: On parle, on soupe ensemble et on ri. Je me reconfirme que dans un tel groupe, je ne suis pas des plus à l'aise... je ne suis pas celle qui va prendre la parole ni qui va prendre le "lead". Parfois ça me chagrine, mais bon, je suis comme ça. Je suis une silencieuse qui aime écouter les conversations et y mettre mon petit grain de sel lorsque l'occasion s'y présente. J'en apprends beaucoup sur moi-même en cotoyant ces gens, je trouve ça bien enrichissant malgré mon petit malaise.
Dans quelques jours, plusieurs personnes vont terminer leur chemin et retourner au travail ou à d'autres projets. C'est ça le chemin, les groupes se forment et se reforment au gré des jours. Dans quelques jours, je serai sur le Camino Francès, là où se rejoins tous les chemins depuis la France. Il va y en avoir du monde je vous dit!!! Pleins de rencontres intéressantes en perspectives...
La solitude
La solitude, je peux vous en parler. Depuis que je fais le chemin, j'ai réalisé qu'il y a toute sorte de solitude. Certaines que l'on recherche et d'autre dont on se passerait bien.
Il y a d'abord la solitude volontaire, celle que l'on peut vouloir expérimenter. C'est cette solitude qui nous permet de nous ressourcer, de relaxer, de lire, de réfléchir, de faire le point sur sa vie ou toute autre chose pour laquelle on désire être seul. C'est cette solitude que je recherchais à prime à bord sur le chemin. Je l'ai connue, très bien.
Une solitude qui en est une variante est la solitude queue-leu-leu... Je m'explique. Alors que nous sommes plusieurs, nous marchons tous les uns derrières les autres. Le silence n'étant brisé que par le bruit de nos pas sur le sol et le bruit de nos bâtons de marche rythmant la cadence. Cette solitude est également très agréable puisqu'elle permet à tout un chacun d'explorer les racoins de son esprit sans pour autant être isolé. J'adore ça.
Même si personne ne nous suit, il est drôlement rassurant de se savoir "accompagnée" sur le chemin par des pélerins que l'on sait un peu plus en arrière de nous. Cette présence éloignée est précieuse car elle me donne la sécurité d'esprit. S'il était pour m'arriver un malheur quelconque sur le chemin, je sais que l'aide viendra. Je qualifierais cette solitude de solitude du pélerin.
La solitude n'est pas toujours amusante, bien au contraire. Elle peut parfois être lourde à porter et même faire peur. Par exemple, être seule au restaurant pour partager un bon repas gastronomique... il me semble que ce n'est pas aussi bon!
La solitude paniquante, j'ai connue il y a un moment déjà. J'étais perdue dans une forêt, seule, avec aucun pélerin sur la route derrière moi. Aucun téléphone, aucune carte topographique et aucune personne en vue pour m'aider. Je peux vous garantir qu'en ces moments, on se sent vraiment seule au monde et ce n'est vraiment pas agréable.
Toute autant de solitude différentes et je suis certaine que vous avez également les vôtres selon les situations que la vie vous présente.
Il y a d'abord la solitude volontaire, celle que l'on peut vouloir expérimenter. C'est cette solitude qui nous permet de nous ressourcer, de relaxer, de lire, de réfléchir, de faire le point sur sa vie ou toute autre chose pour laquelle on désire être seul. C'est cette solitude que je recherchais à prime à bord sur le chemin. Je l'ai connue, très bien.
Une solitude qui en est une variante est la solitude queue-leu-leu... Je m'explique. Alors que nous sommes plusieurs, nous marchons tous les uns derrières les autres. Le silence n'étant brisé que par le bruit de nos pas sur le sol et le bruit de nos bâtons de marche rythmant la cadence. Cette solitude est également très agréable puisqu'elle permet à tout un chacun d'explorer les racoins de son esprit sans pour autant être isolé. J'adore ça.
Même si personne ne nous suit, il est drôlement rassurant de se savoir "accompagnée" sur le chemin par des pélerins que l'on sait un peu plus en arrière de nous. Cette présence éloignée est précieuse car elle me donne la sécurité d'esprit. S'il était pour m'arriver un malheur quelconque sur le chemin, je sais que l'aide viendra. Je qualifierais cette solitude de solitude du pélerin.
La solitude n'est pas toujours amusante, bien au contraire. Elle peut parfois être lourde à porter et même faire peur. Par exemple, être seule au restaurant pour partager un bon repas gastronomique... il me semble que ce n'est pas aussi bon!
La solitude paniquante, j'ai connue il y a un moment déjà. J'étais perdue dans une forêt, seule, avec aucun pélerin sur la route derrière moi. Aucun téléphone, aucune carte topographique et aucune personne en vue pour m'aider. Je peux vous garantir qu'en ces moments, on se sent vraiment seule au monde et ce n'est vraiment pas agréable.
Toute autant de solitude différentes et je suis certaine que vous avez également les vôtres selon les situations que la vie vous présente.
mardi 19 avril 2011
Toulouse, une ville merveilleuse
Me voilà à Toulouse, ville qui m'a surprise pars son multiculturalisme, son côté artistique et biensûr son histoire. Ville rose, elle porte bien son nom, surtout en ce qui à trait au quartier historique. Je me suis bien baladée dans son dédale de rues et on sent une certaine énergie dans cette ville. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, il faut le vivre je crois. C'est une ville au passé historique riche et possédant une belle richesse pour ce qui est de la vie comptenporaine. Ca bouge et c'est dynamique ici, il y a beaucoup de jeune étant donnée la présence d'une des plus grandes université de France.
Je me suis payé une petite visite guidée de la ville au niveau des anciens monuments. C'était des plus intéressants et j'en ai appris encore une fois énormément sur la ville et son histoire. L'architecture est incroyable et on sent qu'il y a une certaine fierté à demeurer à Toulouse. Bon peut-être que je me trompe royalement, ce sont de grosses conclusions pour quelqu'un qui y a foulé le sol que pour une seule journée!!!
J'y ai siroté le meilleur chocolat chaud (ici on dit simplement chocolat, pas besoin d'y rajouter le chaud, je l'ai appris à les dépend!!). Bon au départ, j'étais un peu surprise de voir le format, à peine plus gros qu'une petite verrine. La gourmande en moi fut très déçu! Mais qu'elle ne fut pas ma surprise lors de ma première "sippe", hummm!!!! Ce fut une explosion de saveur incroyable, un enrobage en bouche fabuleux. J'en ai donc conclu que dans les petits formats se trouvait le meilleur chocolat!!!
Bon, demain je reprend le chemin mais avant, je vais me refaire des forces en allant manger un cassoulet Toulousain!! Depuis le temps que j'en parle!!! Parlant de cassoulet, je vais y revenir, c'est tout un monde...!
Je me suis payé une petite visite guidée de la ville au niveau des anciens monuments. C'était des plus intéressants et j'en ai appris encore une fois énormément sur la ville et son histoire. L'architecture est incroyable et on sent qu'il y a une certaine fierté à demeurer à Toulouse. Bon peut-être que je me trompe royalement, ce sont de grosses conclusions pour quelqu'un qui y a foulé le sol que pour une seule journée!!!
J'y ai siroté le meilleur chocolat chaud (ici on dit simplement chocolat, pas besoin d'y rajouter le chaud, je l'ai appris à les dépend!!). Bon au départ, j'étais un peu surprise de voir le format, à peine plus gros qu'une petite verrine. La gourmande en moi fut très déçu! Mais qu'elle ne fut pas ma surprise lors de ma première "sippe", hummm!!!! Ce fut une explosion de saveur incroyable, un enrobage en bouche fabuleux. J'en ai donc conclu que dans les petits formats se trouvait le meilleur chocolat!!!
Bon, demain je reprend le chemin mais avant, je vais me refaire des forces en allant manger un cassoulet Toulousain!! Depuis le temps que j'en parle!!! Parlant de cassoulet, je vais y revenir, c'est tout un monde...!
Carcassone la magnifique
Il y a quelques jours déjà, je me suis permise une petite écartade du chemin pour visiter Carcassone. J'ai même profiter d'un lift personnalisé et "gratos" pour me rendre aux portes de la cité médiévale. En effet, j'en était à l'étape de Revel et le responsable du gîte terminait son séjour. Il retournait donc chez lui le lendemain de mon arrivée. C'était sur son chemin ou du moins à peine un détour. Je n'en reviens toujours pas de la gentillesse des gens sur le chemin ou de ceux qui sont à l'accueil des pélerins.
Bon une fois mon sac posé, je me suis promenée dans la cité, un vrai retour dans le temps. Le château est magnifique, une forteresse dans une forteresse!! Ils ont vraiment fait un bon boulot de restauration. Il y a de l'histoire derrière tous ces murs et ces ramparts, c'est impressionnant et fascinant. S'imaginer les gens vivre à ces différentes époques, c'est comme un compte de fée!! Suite à ma visite du château, je me rend bien compte que l'histoire de la France, je n'y connais vraiment pas grand chose. Une chose est sûre par contre, c'est qu'elle est fascinante!
Toute bonne chose ayant une fin, il a fallu que je quitte cette cité des grandes épopées pour reprendre l'humble chemin de Compostelle. Finalement, j'ai retrouvé la voie d'Arles en cheminant sur le canal du Midi qui est pas mal non plus!! Très bucolique et très reposant de longer ce canal! J'y ai marché pendant 3 jours et ça m'a finalement permis de soigner mes fâcheuses ampoules!!
Bon une fois mon sac posé, je me suis promenée dans la cité, un vrai retour dans le temps. Le château est magnifique, une forteresse dans une forteresse!! Ils ont vraiment fait un bon boulot de restauration. Il y a de l'histoire derrière tous ces murs et ces ramparts, c'est impressionnant et fascinant. S'imaginer les gens vivre à ces différentes époques, c'est comme un compte de fée!! Suite à ma visite du château, je me rend bien compte que l'histoire de la France, je n'y connais vraiment pas grand chose. Une chose est sûre par contre, c'est qu'elle est fascinante!
Toute bonne chose ayant une fin, il a fallu que je quitte cette cité des grandes épopées pour reprendre l'humble chemin de Compostelle. Finalement, j'ai retrouvé la voie d'Arles en cheminant sur le canal du Midi qui est pas mal non plus!! Très bucolique et très reposant de longer ce canal! J'y ai marché pendant 3 jours et ça m'a finalement permis de soigner mes fâcheuses ampoules!!
lundi 18 avril 2011
La lourdeur d'un coquillage
Lors de ma première halte, à St-Gilles, il y avait à notre disposition des coquillages St-Jacques en échange d'un don. A ce moment, j'y ai fait une donation tout en laissant les coquillages sur place, ne voulant pas "surcharcher" mon sac.
Maintenant que je suis sur le chemin depuis presque 3 jours, je me rend compte que je n'ai pas pris de coquille St-Jacques pour des raisons autres que le poids. On a le temps de beaucoup réfléchir sur le chemin!!!
Je crois qu'une des raisons étant que je ne suis pas confortable lorsque je suis officiellement associée à un groupe. Je n'ai pas besoin d'un sentiment d'appartenance, c'est ce que je pensais... Finalement, je crois qu'il est bon de s'associer à un groupe, une cause, un endroit, une équipe, peu importe et de la défendre. De sentir que l'on fait parti d'un groupe apporte une certaine sécurité. Ca nous fait sentir plus fort, solidaire et on peut se raccrocher à quelque chose dans les moments plus difficile. C'est également un lieu de partage, de générosité et de croissance personelle.
J'étais également inconfortable avec l'idée de porter ce symbole. Je croyais mes raisons de parcourir le chemin pas tout à fait digne du dit chemin. J'ai réalisé, suite aux discussions échangées autour d'un repas avec d'autres pélerins, qu'au contraire, j'en avais tout à fait le droit. Les gens se lance sur le chemin pour toutes sortes de raison et toutes sont valables, tant qu'elles viennent du coeur.
Je ne retournerai certainement à St-Gilles pour obtenir une coquille que je porterais avec fièrté. Je me dis que pour le moment, je la porte dans mon coeur et dans on âme. Si le chemin le veux bien, il en mettra une sur ma route...
Maintenant que je suis sur le chemin depuis presque 3 jours, je me rend compte que je n'ai pas pris de coquille St-Jacques pour des raisons autres que le poids. On a le temps de beaucoup réfléchir sur le chemin!!!
Je crois qu'une des raisons étant que je ne suis pas confortable lorsque je suis officiellement associée à un groupe. Je n'ai pas besoin d'un sentiment d'appartenance, c'est ce que je pensais... Finalement, je crois qu'il est bon de s'associer à un groupe, une cause, un endroit, une équipe, peu importe et de la défendre. De sentir que l'on fait parti d'un groupe apporte une certaine sécurité. Ca nous fait sentir plus fort, solidaire et on peut se raccrocher à quelque chose dans les moments plus difficile. C'est également un lieu de partage, de générosité et de croissance personelle.
J'étais également inconfortable avec l'idée de porter ce symbole. Je croyais mes raisons de parcourir le chemin pas tout à fait digne du dit chemin. J'ai réalisé, suite aux discussions échangées autour d'un repas avec d'autres pélerins, qu'au contraire, j'en avais tout à fait le droit. Les gens se lance sur le chemin pour toutes sortes de raison et toutes sont valables, tant qu'elles viennent du coeur.
Je ne retournerai certainement à St-Gilles pour obtenir une coquille que je porterais avec fièrté. Je me dis que pour le moment, je la porte dans mon coeur et dans on âme. Si le chemin le veux bien, il en mettra une sur ma route...
Un autre petit miracle
Il s'est produit un autre petit miracle sur le chemin il y a quelques jours. C'était une belle journée et le seul problème qui m'incommodait était mon manque de liquidité, c'est pas toujours facile de trouver un distributeur de billet sur le chemin!!
Bon, il me restait 0.70€ dans les poches et il fallait que je passe 2 journées avec ça car, semble t-il, il n'y avait pas de guichet dans les villages à venir. Bon, j'avais assez de bouffe pour la journée et je comptais sur la générosité des pélerins pour le repas du soir et ainsi que pour un lunch le lendemain. Me restait donc seulement le gîte à payer pour le soir même, qui était de 6.50€.
Le sentier cette journée là passait dans la forêt mais parfois il rejoignait la route. C'est à un de ces croisements que le miracle s'est produit... et oui, alors que je repérais le balisage pour me diriger dans la bonne voie, mon regard a été attiré par quelque chose de brillant sur la route. Je vous le donne en plein dans le mille, là, sur le sol, m'attendais 2 pièces de 2€ et 1 pièce de 1€. J'étais vraiment surprise et je me suis dis que c'était un autre miracle, le chemin mettait sur ma route de l'argent alors que j'en avait réellement besoin. J'avais donc presque le montant pour la nuit et l'esprit plus tranquille!!
J'ai marché d'un pas plus léger et je fus tout de même soulagée que je pourrais retirer de l'argent, il y avait finalement un distributeur de billet dans le village où j'ai passé la nuit.
Bon, il me restait 0.70€ dans les poches et il fallait que je passe 2 journées avec ça car, semble t-il, il n'y avait pas de guichet dans les villages à venir. Bon, j'avais assez de bouffe pour la journée et je comptais sur la générosité des pélerins pour le repas du soir et ainsi que pour un lunch le lendemain. Me restait donc seulement le gîte à payer pour le soir même, qui était de 6.50€.
Le sentier cette journée là passait dans la forêt mais parfois il rejoignait la route. C'est à un de ces croisements que le miracle s'est produit... et oui, alors que je repérais le balisage pour me diriger dans la bonne voie, mon regard a été attiré par quelque chose de brillant sur la route. Je vous le donne en plein dans le mille, là, sur le sol, m'attendais 2 pièces de 2€ et 1 pièce de 1€. J'étais vraiment surprise et je me suis dis que c'était un autre miracle, le chemin mettait sur ma route de l'argent alors que j'en avait réellement besoin. J'avais donc presque le montant pour la nuit et l'esprit plus tranquille!!
J'ai marché d'un pas plus léger et je fus tout de même soulagée que je pourrais retirer de l'argent, il y avait finalement un distributeur de billet dans le village où j'ai passé la nuit.
La peur de ma vie
Peu de temps après avoir débuter ma journée dans les monts d'Orb, j'ai eu la frousse de ma vie... J'avançais bien tranquillement dans le sentier pour apercevoir pas si loin de moi un sanglier sauvage se sauver en coupant le sentier. Ouff... j'ai vraiment fait un saut incroyable, je vous dis pas!! Après cette furtive rencontre, je me trouvais pas mal sur le qui vive et tout bruit suspect attirait mon attention. Bon, une bonne dizaine de minute plus tard, l'adrénaline avait redescendue et je me retrouvais alors dans ma bulle de marcheuse. Mais voilà qu'au détour du sentier, j'entends un bruit de pas, trop rythmé à mon goût pour ne pas être celui d'un animal... je dirige donc mon regard en direction du bruit pour m'apercevoir qu'un sanglier se dirigeait tout droit vers moi... Là, je vous dis que mon corps s'est mi dans un mode "fight or fly", l'adrénaline circulait à plein dans mes veines et je me demandais comment réagir... La seule chose qui m'est venu en tête était de ne pas faire de contact visuel, de faire comme si je ne l'avais pas vu, continuer mon petit bonhomme de chemin et espérer pour le mieux! Et bien je crois que finalement il a eu plus peur de moi que moi de lui et il a finalement changé de direction! J'étais tellement sur l'adrénaline que je sentais mon pouls dans mes carotides et pendant un bon moments, j'avais les jambes comme de la guénille!!
Je me suis demandée après coup comment j'aurais réellement réagi s'il avait décidé de charger... L'histoire ne le dit pas mais je me suis prise à penser à l'histoire de Bruno Blanchette dans une de ces chroniques de la Frousse autour du monde. J'ai bien rigolé au souvenir du passage où il conte sa rencontre avec un sanglier sauvage et où il s'est retrouvé tout nu lors de sa fuite!! Bon, probablement que tout comme lui j'aurais eu le réflexe de fuir, mais j'aurais par contre garder tout mes vêtements!!
Mais cette journée me gardais une autre frousse encore plus grande cette fois... J'ai fait la rencontre d'un chien enragé à l'entrée d'un petit village. Il m'a vraiment fait peur celui-là tellement il jappait et montrait les crocs, il était tout prêt à me mordre. Un peu plus et je lui foutais un bon coup de bâton dans les dents...
Finalement, j'en conclue que les animaux domestiques sont parfois sinon souvent plus dangereux que les animaux sauvages.
Je me suis demandée après coup comment j'aurais réellement réagi s'il avait décidé de charger... L'histoire ne le dit pas mais je me suis prise à penser à l'histoire de Bruno Blanchette dans une de ces chroniques de la Frousse autour du monde. J'ai bien rigolé au souvenir du passage où il conte sa rencontre avec un sanglier sauvage et où il s'est retrouvé tout nu lors de sa fuite!! Bon, probablement que tout comme lui j'aurais eu le réflexe de fuir, mais j'aurais par contre garder tout mes vêtements!!
Mais cette journée me gardais une autre frousse encore plus grande cette fois... J'ai fait la rencontre d'un chien enragé à l'entrée d'un petit village. Il m'a vraiment fait peur celui-là tellement il jappait et montrait les crocs, il était tout prêt à me mordre. Un peu plus et je lui foutais un bon coup de bâton dans les dents...
Finalement, j'en conclue que les animaux domestiques sont parfois sinon souvent plus dangereux que les animaux sauvages.
vendredi 8 avril 2011
Une pioniere moi...?
Hier, j'en etais a mon 5e jour de marche, entre St-Guillhem-le-desert et St-Jean-de-la-Blaquiere. J'ai marche le matin avec Christian jusqu'a un village du nom de Arboras. A l'entree, par chance Christian a vu une affiche nous avertissant que le chemin avait change de parcours et qu'il valait mieux de suivre le balisage plutot que les guides.
A la sortie d'Arboras, Christian et moi nous sommes separe et j'ai continue le chemin seule, le devancant. En suivant le balisage, je fesais mon petit bout de chemin. Au bout de quelques kilometres, j'ai rencontre une sympatique equipe de benevole en train de donner la 2e couche de peinture sur les balises du nouveau sentier. Ils m'ont alors dit que j'etais la premiere pelerine a parcourir le chemin. Je n'y croyait pas trop jusqu'a ce que je rencontre une seconde equipe plus loin sur le parcours qui me confirmerent alors la primeur. Ils etaient tous content d'etre temoin du premier passage de pelerin sur le chemin. Une prise de photo officielle a ete prise, ce fut un moment bien divertissant!!!
Au point ou le nouveau chemin rejoins l'ancien chemin, j'ai croise autre equipe de baliseur, ils avaient ete mis au courant de mon arrivee. En farce je leur dis: Mais alors, il est ou le champagne!!! Bon ca les a bien fait rire mais j'ai du me contente de mon eau, gracieusete Camelback!!!
A la sortie d'Arboras, Christian et moi nous sommes separe et j'ai continue le chemin seule, le devancant. En suivant le balisage, je fesais mon petit bout de chemin. Au bout de quelques kilometres, j'ai rencontre une sympatique equipe de benevole en train de donner la 2e couche de peinture sur les balises du nouveau sentier. Ils m'ont alors dit que j'etais la premiere pelerine a parcourir le chemin. Je n'y croyait pas trop jusqu'a ce que je rencontre une seconde equipe plus loin sur le parcours qui me confirmerent alors la primeur. Ils etaient tous content d'etre temoin du premier passage de pelerin sur le chemin. Une prise de photo officielle a ete prise, ce fut un moment bien divertissant!!!
Au point ou le nouveau chemin rejoins l'ancien chemin, j'ai croise autre equipe de baliseur, ils avaient ete mis au courant de mon arrivee. En farce je leur dis: Mais alors, il est ou le champagne!!! Bon ca les a bien fait rire mais j'ai du me contente de mon eau, gracieusete Camelback!!!
Le petit miracle de la cuillere
Alors que j'etais en chemin avec un ami Toulousin, Christian de son prenom, il s'est produit un evenement que je considere magique. Nous en etions chacun a notre 3e jour de marche et nous avions decide de le marcher ensemble. Apres plusieurs kilometres dans le corps, la faim commencait a nous tenailler l'estomac. On s'est donc mi a parler de bouffe et du moment opportun pour casser la croute. Le probleme c'est que Christian n'avait pas de fourchette pour manger sa salade de patate. Ce n'etait pas un probleme si grand, je lui aurais prete ma fourchette apres avoir termine mon repas. Quelques instants apres cette discussion, dans un sentier en plein milieu de nul part, sur quoi est-ce que je mets le pied? Non ce n'est pas une fourchette mais une cuillere!!! Le meilleur dans tout ca, c'est que grave sur le manche de la dite cuillere, il y a une coquille St-Jacques, le symbole de Compostelle... Tout un hasard n'est-ce pas? En tout cas, nous on a trouve que c'etait un beau moment!! Maintenant Christian n'est plus mal pris, il a sa cuillere magique!!
10 constatations de Maryse
1. Les acces a internet sont difficiles a trouver sur le chemin...
2. Le clavier est different, donc il va falloir me pardonner mes fautes d'orthographe...
3. Meme quand on a internet, la connexion plante...
Bon, c'est tout pour mes frustrations reliees au monde informatique...
4. Moi qui voulait partir tot afin d'eviter la chaleur... et bien c'est rate. Il fait au-dessus de 25 depuis que j'ai commence le chemin et ca va se pousuivre selon toutes les Colettes du coin... Remarquons que je prefere la chaleur a la pluie!!
5. Les gens sont tres sympatiques avec les pelerins, ils nous indiquent le chemin quand on semble un peu hesitant devant un embranchement.
6. Prendre un bain de pied dans une source d'eau froide en plein milieu d'une longue journee de marche, c'est le pied comme on dit ici!!
7. Ici les eco-centre s'appelle des decherettes. C'est jolie n'est-ce pas?!
8. Les gens aiment vraiment mon accent Quebecois, je suis alors encore plus fiere de ma patrie!!
9. Les boulangeries en France, il y en a a presque tous les coins de rue, c'est pas le choix qui manque!
2. Le clavier est different, donc il va falloir me pardonner mes fautes d'orthographe...
3. Meme quand on a internet, la connexion plante...
Bon, c'est tout pour mes frustrations reliees au monde informatique...
4. Moi qui voulait partir tot afin d'eviter la chaleur... et bien c'est rate. Il fait au-dessus de 25 depuis que j'ai commence le chemin et ca va se pousuivre selon toutes les Colettes du coin... Remarquons que je prefere la chaleur a la pluie!!
5. Les gens sont tres sympatiques avec les pelerins, ils nous indiquent le chemin quand on semble un peu hesitant devant un embranchement.
6. Prendre un bain de pied dans une source d'eau froide en plein milieu d'une longue journee de marche, c'est le pied comme on dit ici!!
7. Ici les eco-centre s'appelle des decherettes. C'est jolie n'est-ce pas?!
8. Les gens aiment vraiment mon accent Quebecois, je suis alors encore plus fiere de ma patrie!!
9. Les boulangeries en France, il y en a a presque tous les coins de rue, c'est pas le choix qui manque!
10. Je comprend maintenant pourquoi il y a tant de vin Francais, des vignes, il y en a en masse!!!
mardi 22 mars 2011
Petit historique de cette demi-sabbatique
Par ou commencer... Le projet peut sembler gros à première vue mais j'y songe depuis des années. En y allant étape par étape, ce n'est pas si pire que ça!!
Cette idée de demi-sabbatique à commencé à germer dans mon esprit lors d'un voyage en Argentine en 2007. J'étais alors à Bariloche et je suis tout simplement tombée en amour avec cette ville. Je me suis alors dit qu'à 35 ans, si j'étais encore célibataire et sans engagements majeurs, je viendrais ici passer un an pour travailler et parfaire mon espagnol. J'ai donc orienté ma vie en fonction de ce projet-là. Je me suis donc fait un budget afin de me faire un fond pour une année sabbatique. Mes voyages se déroulaient plutôt en amérique latine afin d'augmenter mon niveau de connaissance.
Bon, les plans ont changés un petit peu...! J'ai décidé de devancer d'un an mon projet et de le racourcir. De un an, il passe à 6 mois. En plus, ce n'est pas du tout en Argentine que je me dirige et encore moins en Amérique latine... Je vais plutôt traverser l'Atlantique et faire mon petit bout de chemin en Europe!
Les efforts que j'ai fait pour apprendre et parfaire mon espagnol ne seront toutefois pas perdus puisque je prévois un séjour en Espagne. En effet, je débute mon aventure avec le chemin de Compostelle. Je ferai le chemin d'Arles, donc un bon 1600km m'attend!! Pourquoi compostelle? Et bien, je dirais que c'est un rêve que j'ai depuis l'adolescence et je trouvais que c'était un bon timing pour moi. J'ai besoin de prendre un break du quotidien afin de faire une réflexion sur ma vie.
Pour le reste, planifie me diriger au Portugal, en Islande et en Norvège. Ceci dit, je me laisse la liberté de changer de trajectoire au gré de mes expériences et rencontres.
C'est l'inconnu et le moment présent qui m'attendent... Il maintenant venu le moment de me jeter dans le vide, comme tout cela est grisant!!!
Cette idée de demi-sabbatique à commencé à germer dans mon esprit lors d'un voyage en Argentine en 2007. J'étais alors à Bariloche et je suis tout simplement tombée en amour avec cette ville. Je me suis alors dit qu'à 35 ans, si j'étais encore célibataire et sans engagements majeurs, je viendrais ici passer un an pour travailler et parfaire mon espagnol. J'ai donc orienté ma vie en fonction de ce projet-là. Je me suis donc fait un budget afin de me faire un fond pour une année sabbatique. Mes voyages se déroulaient plutôt en amérique latine afin d'augmenter mon niveau de connaissance.
Bon, les plans ont changés un petit peu...! J'ai décidé de devancer d'un an mon projet et de le racourcir. De un an, il passe à 6 mois. En plus, ce n'est pas du tout en Argentine que je me dirige et encore moins en Amérique latine... Je vais plutôt traverser l'Atlantique et faire mon petit bout de chemin en Europe!
Les efforts que j'ai fait pour apprendre et parfaire mon espagnol ne seront toutefois pas perdus puisque je prévois un séjour en Espagne. En effet, je débute mon aventure avec le chemin de Compostelle. Je ferai le chemin d'Arles, donc un bon 1600km m'attend!! Pourquoi compostelle? Et bien, je dirais que c'est un rêve que j'ai depuis l'adolescence et je trouvais que c'était un bon timing pour moi. J'ai besoin de prendre un break du quotidien afin de faire une réflexion sur ma vie.
Pour le reste, planifie me diriger au Portugal, en Islande et en Norvège. Ceci dit, je me laisse la liberté de changer de trajectoire au gré de mes expériences et rencontres.
C'est l'inconnu et le moment présent qui m'attendent... Il maintenant venu le moment de me jeter dans le vide, comme tout cela est grisant!!!
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